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  4. Exercice fondamental : Reconnaître le refrain d'un poème

Reconnaître le refrain d'un poème Exercice fondamental

À quelles strophes ou à quels vers se trouve le refrain des poèmes suivants ?

(1)  Sous le pont Mirabeau coule la Seine
      Et nos amours
      Faut-il qu'il m'en souvienne
      La joie venait toujours après la peine

(2) Vienne la nuit sonne l'heure
      Les jours s'en vont je demeure

(3) Les mains dans les mains restons face à face
     Tandis que sous
     Le pont de nos bras passe
     Des éternels regards l'onde si lasse

(4) Vienne la nuit sonne l'heure
      Les jours s'en vont je demeure

(5) L'amour s'en va comme cette eau courante
     L'amour s'en va
     Comme la vie est lente
     Et comme l'Espérance est violente

Guillaume Apollinaire, « Le Pont Mirabeau », Alcools, 1913

(1) Frères humains, qui après nous vivez,
      N'ayez les cœurs contre nous endurcis,
      Car, si pitié de nous pauvres avez,
      Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
      Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
      Quant à la chair, que trop avons nourrie,
      Elle est piéça dévorée et pourrie,
      Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
      De notre mal personne ne s'en rie ;
      Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

(2) Se frères vous clamons, pas n'en devez
      Avoir dédain, quoique fûmes occis
      Par justice. Toutefois, vous savez
      Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis.
      Excusez-nous, puisque sommes transis,
      Envers le fils de la Vierge Marie,
      Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
      Nous préservant de l'infernale foudre.
      Nous sommes morts, âme ne nous harie,
      Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

(3) La pluie nous a débués et lavés,
     Et le soleil desséchés et noircis.
     Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,
     Et arraché la barbe et les sourcils.
     Jamais nul temps nous ne sommes assis
     Puis çà, puis là, comme le vent varie,
     À son plaisir sans cesser nous charrie,
     Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre.
     Ne soyez donc de notre confrérie ;
     Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

(4) Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
     Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :
     À lui n'ayons que faire ne que soudre.
     Hommes, ici n'a point de moquerie ;
     Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

François Villon, « Ballade des pendus », 1489

(1) Mon enfant, ma sœur,
      Songe à la douceur
      D'aller là-bas vivre ensemble !
      Aimer à loisir,
      Aimer et mourir
      Au pays qui te ressemble !
      Les soleils mouillés
      De ces ciels brouillés
      Pour mon esprit ont les charmes
      Si mystérieux
      De tes traîtres yeux,
      Brillant à travers leurs larmes.

(2) Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
      Luxe, calme et volupté.

(3) Des meubles luisants,
      Polis par les ans,
      Décoreraient notre chambre ;
      Les plus rares fleurs
      Mêlant leurs odeurs
      Aux vagues senteurs de l'ambre,
      Les riches plafonds,
      Les miroirs profonds,
      La splendeur orientale,
      Tout y parlerait
      À l'âme en secret
      Sa douce langue natale.

(4) Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
      Luxe, calme et volupté.

(5) Vois sur ces canaux
      Dormir ces vaisseaux
      Dont l'humeur est vagabonde ;
      C'est pour assouvir
      Ton moindre désir
      Qu'ils viennent du bout du monde.
      – Les soleils couchants
      Revêtent les champs,
      Les canaux, la ville entière,
      D'hyacinthe et d'or ;
      Le monde s'endort
      Dans une chaude lumière.

(6) Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
      Luxe, calme et volupté.

Charles Baudelaire, « L'Invitation au voyage », Les Fleurs du Mal, 1857

(1) J'aime qui m'aime, autrement non ;
      Et non pourtant, je ne hais rien,
      Mais voudrait que tout fut bien,
      À l'ordonnance de Raison.

(2) Je parle trop, las ! se fait mon !
      Au fort, en ce propos me tient :
      J'aime qui m'aime, autrement non,
      Et non pourtant je ne hais rien.

(3) De pensées son chaperon
      A brodé le pauvre cœur mien ;
      Tout droit de devers lui je viens,
      Et ma baillé cette chanson :
      J'aime qui m'aime, autrement non.

Charles d'Orléans, « J'aime qui m'aime », Rondeaux, 1440

 (1) Celui qui croyait au ciel
       Celui qui n'y croyait pas
       Tous deux adoraient la belle
       Prisonnière des soldats
 (5) Lequel montait à l'échelle
       Et lequel guettait en bas
       Celui qui croyait au ciel
       Celui qui n'y croyait pas
       Qu'importe comment s'appelle
(10) Cette clarté sur leur pas
        Que l'un fût de la chapelle
        Et l'autre s'y dérobât
        Celui qui croyait au ciel
        Celui qui n'y croyait pas
(15) Tous les deux étaient fidèles
        Des lèvres du coeur des bras
        Et tous les deux disaient qu'elle
        Vive et qui vivra verra
        Celui qui croyait au ciel
(20)  Celui qui n'y croyait pas

Louis Aragon, « La Rose et le Réséda », © Éditions Seghers, 1944

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