Le tableau suivant présente le revenu disponible brut des ménages en 2004 et 2005 :
Revenu brut disponible et consommation finale des ménages en 2004 et 2005
INSEE - comptes nationaux
2004
| Revenu brut disponible | Consommation finale | |
|---|---|---|
| 2004 | 1086,8 | 915,5 |
| 2005 | 1120,0 | 953,3 |
Quel est le montant de l'épargne des ménages français en 2004 et 2005 et quelle est la signification des résultats ?
L'épargne correspond à la partie du revenu brut disponible qui n'est pas consommée. Elle se calcule avec la formule suivante :
\text{Épargne}=\text{Revenu brut disponible}-\text{Consommation finale}
Pour 2004, le calcul correspondant est donc :
1\ 086{,}8 - 915{,}5=171{,}3
Le montant de l'épargne des ménages en 2004 est donc de 171,3.
Pour 2005, le calcul correspondant est :
1\ 120{,}0 - 953{,}3=166{,}7
Le montant de l'épargne des ménages en 2004 est donc de 166,7.
Quelles sont les propensions moyennes à consommer et à épargner des ménages en 2004 et 2005 et quelle est la signification des résultats ?
La propension moyenne à consommer est la part du revenu qui est destinée à la consommation.
Elle se calcule avec la formule suivante :
\text{Propension moyenne à consommer = }\dfrac{\text{Consommation du ménage}}{\text{Revenu brut disponible du ménage}}
En 2004, le calcul est le suivant :
\dfrac{\text{915{,}5}}{\text{1 086{,}8}}=0{,}84
En 2005, le calcul est le suivant :
\dfrac{\text{953{,}3}}{\text{1\ 120{,}0}}=0{,}85
La propension moyenne à épargner est la part du revenu qui est destinée à l'épargne.
Elle se calcule avec la formule suivante :
\text{Propension moyenne à consommer}=\dfrac{\text{Épargne du ménage}}{\text{Revenu brut disponible du ménage}}
En 2004, le calcul est le suivant :
\dfrac{\text{171{,}3}}{\text{1 086{,}8}}=0{,}16
En 2005, le calcul est le suivant :
\dfrac{\text{166.7}}{\text{1 120{,}0}}=0{,}15
D'après les résultats obtenus, on peut dire qu'en 2004 et en 2005 les ménages ont principalement destiné leurs revenus à la consommation. En effet, la propension moyenne à consommer était de 0,84 en 2004 et de 0,85 en 2005. En revanche, ils ont moins épargné car la propension moyenne à épargner était de 0,16 en 2004 et de 0,15 en 2005.
Pour la période 2004 - 2005, la propension marginale à consommer des ménages est égale à environ 1,14.
Comment ce résultat a-t-il été obtenu et quelle est la signification des résultats ?
Pour obtenir ce résultat, il faut tout d'abord calculer la variation de la consommation entre 2004 et 2005 ainsi que la variation du revenu disponible entre 2004 et 2005. Le calcul est le suivant :
\text{Variation du revenu disponible}=\text{Revenu disponible en 2\ 015}-\text{Revenu disponible en 2\ 004}
Ici, on obtient donc :
1\ 120{,}0 - 1\ 086{,}8=33{,}2
La variation de la consommation se calcule sur le même modèle :
\text{Variation de la consommation}=\text{Consommation en 2\ 005}-\text{Consommation en 2\ 004}
Ici, on obtient donc :
953{,}3 - 915{,}5 = 37{,}8
On peut ensuite appliquer la formule suivante :
\text{Propension marginale à consommer}=\dfrac{\text{Variation de la consommation}}{\text{Variation du revenu}}
On obtient alors :
\dfrac{\text{37{,}8}}{\text{33{,}2}}=1{,}14
Ce résultat signifie que si les revenus du ménage augmentent de 33,2 euros et que l'épargne augmente de 37,8 euros, alors la propension marginale à consommer est de 1,14. 114 % de l'augmentation du revenu seront donc consacrés à la consommation.
Quel est le montant de l'épargne des ménages français en 2004 et 2005 ?
Revenu brut disponible et consommation finale des ménages en 2004 et 2005
INSEE - comptes nationaux
2004
| Revenu brut disponible | Consommation finale | |
|---|---|---|
| 2004 | 1086,8 | 915,5 |
| 2005 | 1120,0 | 953,3 |
Comment peut-on expliquer que le résultat soit supérieur à 1 pour la période 2004 - 2005 ?
Si les ménages ont une propension marginale à consommer de 1,14 entre 2004 et 2005, cela signifie qu'ils ont consommé plus que la part du revenu supplémentaire obtenue en 2005. Cela peut s'expliquer par le fait que ces ménages ont de faibles revenus et qu'ils ont tendance à consommer plus qu'à épargner.