Expliquer les limites des différentes politiques de lutte contre le chomage Exercice fondamental

Ce contenu a été rédigé par l'équipe éditoriale de Kartable.

Dernière modification : 07/08/2019 - Conforme au programme 2019-2020

Expliquer les limites des différentes politiques de lutte contre le chômage.

Pourquoi l'internationalisation des échanges limite-t-elle l'influence des politiques de relance économique ?

Toute relance par la demande de l'État peut entraîner une baisse des exportations.

Toute relance par la demande de l'État peut entraîner une diminution des importations.

Toute relance par la demande de l'État peut entraîner une hausse des importations.

Toute relance par la demande de l'État peut entraîner une hausse des exportations.

Quelle est l'influence des politiques de relance économique sur le budget de l'État ?

Les politiques de relance de l'économie impliquent une forte augmentation de la production qui facilite les exportations mais cela reste insuffisant pour combler la dette de l'État cumulée au paiement des intérêts d'emprunt, qui la creuse à son tour. C'est l'effet boule de neige.

Les politiques de relance de l'économie impliquent une forte augmentation de la dette de l'État cumulée au paiement des intérêts d'emprunt, qui la creuse à son tour. C'est l'effet boule de neige.

Les politiques de relance de l'économie impliquent une forte augmentation des importations qui creusent la dette de l'État cumulée au paiement des intérêts d'emprunt. C'est l'effet boule de neige.

Les politiques de relance de l'économie impliquent une forte diminution de la dette de l'État cumulée au paiement des intérêts d'emprunt, qui la réduit à son tour. C'est l'effet boule de neige.

Que désigne "l'effet d'aubaine" qui limite des politiques de lutte contre le chômage frictionnel ?

L'effet d'aubaine désigne le fait que l'entreprise peut embaucher une personne sans emploi à moindre coût en bénéficiant d'un dispositif proposé par l'État alors qu'en raison de ses besoins, elle l'aurait embauchée de toute façon.

L'effet d'aubaine désigne le fait que l'entreprise peut embaucher une personne sans emploi avec des compétences supérieures à une autre pour le même coût salarial grâce au dispositif proposé par l'État. Cependant, en raison de ces besoins, elle l'aurait embauchée de toute façon.

L'effet d'aubaine désigne le fait que l'entreprise peut licencier une personne à moindre coût en bénéficiant d'un dispositif proposé par l'État alors qu'en raison de la diminution de la demande, elle l'aurait licenciée de toute façon.

L'effet d'aubaine désigne le fait que l'entreprise peut embaucher de nouvelles personnes au chômage en raison de la relance économique.

En quoi l'effet de substitution limite-t-il les effets des politiques de réduction de coût du travail ?

L'effet de substitution limite les effets de la politique de réduction du coût du travail car un chômeur en remplace un autre et les coûts salariaux sont identiques.

L'effet de substitution limite les effets de la politique de réduction du coût du travail car un chômeur bénéficiant d'une politique de réduction des charges en remplace un autre qui n'en bénéficie pas, le nombre de chômeurs ne diminue donc pas.

L'effet de substitution désigne le fait que l'entreprise peut embaucher une personne sans emploi à moindre coût en bénéficiant d'un dispositif proposé par l'État alors qu'en raison de ses besoins, elle l'aurait embauchée de toute façon.

L'effet de substitution limite les effets de la politique de réduction du coût du travail car lorsqu'un chômeur est embauché, l'entreprise ne bénéficie pas systématiquement d'une politique de réduction des charges.

En quoi la baisse du coût du travail peut-elle avoir un effet pervers sur la lutte contre le chômage ?

Il existe un effet pervers car la baisse du coût salarial a des répercussions sur le chiffre d'affaires de l'entreprise, qui peut diminuer. Dès lors, le pouvoir d'achat diminue, ce qui influence la consommation, donc la production et, en bout de chaîne, l'emploi.

Il existe un effet pervers car l'augmentation du coût salarial a des répercussions sur les salaires, qui peuvent augmenter sans qu'il y ait une influence significative sur la consommation et donc sur l'emploi.

Il existe un effet pervers car la baisse du coût salarial a des répercussions sur les salaires, qui peuvent diminuer. Dès lors, le pouvoir d'achat diminue, ce qui influence la consommation et donc la production et, en bout de chaîne, l'emploi.

Il existe un effet pervers car la baisse du coût salarial a des répercussions sur la production qui est limitée. Dès lors, la production diminue, donc la consommation diminue et, en bout de chaîne, le chômage augmente.

Quelle peut être la conséquence d'une politique monétaire dans la lutte contre le chômage ?

La politique monétaire représente un risque inflationniste en raison de l'augmentation de la masse monétaire.

La politique monétaire représente un risque budgétaire en raison de l'augmentation de la dette de l'État.

La politique monétaire représente un risque déflationniste en raison de la diminution de la masse monétaire.

La politique monétaire représente un risque budgétaire en raison de la perte de confiance des créanciers dans l'accord des emprunts.

Quelle est la limite d'une politique de flexibilisation pour lutter contre le chômage ?

Les politiques de lutte contre le chômage structurel influencent le développement de contrats à durée indéterminée.

Les politiques de lutte contre le chômage structurel fragilisent la position des salariés dans l'entreprise et le développement de contrats précaires provoque un chômage répétitif.

Les politiques de lutte contre le chômage structurel fragilisent la position des salariés dans l'entreprise mais le développement de contrats précaires diminue le chômage.

Les politiques de lutte contre le chômage structurel consolident la position des salariés qui accèdent à des postes qualifiés.

Les politiques de l'emploi concernent l'ensemble des interventions publiques sur le marché du travail qui visent à lutter contre le chômage. Elles prennent des formes différentes, inspirées des courants néoclassique, classique et keynésien. Les politiques de relance de la demande doivent permettre de réduire le chômage keynésien, les politiques de réduction du coût du travail doivent permettre de lutter contre le chômage classique et la flexibilisation du marché du travail doit permettre de résoudre le chômage structurel. Cependant, ces politiques présentent des limites.

Ainsi l'effet d'aubaine est la première limite des politiques de réduction du coût du travail. L'entreprise peut embaucher une personne sans emploi à moindre coût en bénéficiant d'un dispositif proposé par l'État alors qu'en raison de ces besoins, elle l'aurait embauchée de toute façon. Ensuite, l'effet de substitution limite les effets de cette politique sur le chômage car un chômeur bénéficiant d'une politique de réduction des charges en remplace un autre qui n'en bénéficie pas, le nombre de chômeurs ne diminue donc pas. Ces mesures pèsent également sur les dépenses publiques car elles représentent une perte de recettes pour l'État (notamment lorsqu'il diminue les cotisations patronales). Enfin, il existe un effet pervers car la baisse du coût salarial a des répercussions sur les salaires, qui peuvent diminuer. Dès lors, le pouvoir d'achat diminue, ce qui influence la consommation donc la production et, en bout de chaîne, l'emploi.

Les politiques de lutte contre le chômage keynésien trouvent leurs premières limites dans l'internationalisation croissante des échanges qui exerce une contrainte sur l'économie. En effet, la politique de relance proposée par Keynes est basée sur le modèle d'une économie fermée. Or, toute relance par la demande de l'État peut avoir pour conséquence une hausse des importations. L'influence positive sur le chômage est alors limitée. Ensuite, cette politique de relance se heurte à une contrainte budgétaire et financière. Ainsi, elle implique une forte augmentation de la dette de l'État cumulée au paiement des intérêts d'emprunt qui la creuse à son tour. C'est l'effet boule de neige, qui peut faire perdre confiance aux créanciers et ainsi limiter la possibilité de l'État d'obtenir d'autres emprunts. Le poids de la dette pèsera sur les générations futures. La politique monétaire représente par ailleurs un risque inflationniste en raison de l'augmentation de la masse monétaire. Pour Milton Friedman, la politique monétaire ne doit pas être un outil de relance économique mais un outil de stabilisation des prix.

Les politiques de lutte contre le chômage structurel se focalisent sur la flexibilisation du marché du travail. Pour y parvenir, l'État peut avoir recours à la dérèglementation du marché du travail, ce qui implique certaines conséquences négatives. La position des salariés dans l'entreprise est fragilisée, les contrats précaires sont favorisés mais entraînent un chômage répétitif et peuvent freiner l'intégration des travailleurs dans la société. L'augmentation du nombre de contrats précaires entraîne une segmentation du marché du travail. Par exemple, en Allemagne, la réforme du marché du travail initiée par les lois Hartz de 2002 à 2005 a introduit une flexibilisation du marché du travail et conduit à une société très inégalitaire.

Les limites des politiques de réduction du coût du travail sont l'effet d'aubaine, l'effet de substitution qui limite les effets de cette politique sur le chômage, l'effet pervers car la baisse du coût salarial a des répercussions sur les salaires, qui peuvent diminuer. Dès lors, le pouvoir d'achat diminue, ce qui influence la consommation donc la production et, en bout de chaîne, l'emploi.
Les politiques de relance contre le chômage keynésien peuvent conduire à une hausse des importations. Elles impliquent une forte augmentation de la dette de l'État cumulée au paiement des intérêts d'emprunt qui peut faire perdre confiance aux créanciers. La politique monétaire représente par ailleurs un risque inflationniste en raison de l'augmentation de la masse monétaire.
Les politiques de lutte contre le chômage structurel se focalisent sur la flexibilisation à travers les dérèglementation du marché du travail. Cela implique la fragilisation de la position des salariés dans l'entreprise et le développement de contrats précaires, donc un chômage répétitif.