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Gamal Abdel Nasser
15 janvier 1918 - 28 septembre 1970
Égyptien
Nasser naît à Alexandrie et, après ses études secondaires, il entre à l'école militaire et commence une carrière d'officier. Après la guerre contre le nouvel État d'Israël (1948), il participe au coup d'État de 1952 qui chasse le roi Farouk. Il fait alors partie du Conseil de la Révolution et remplace en 1954 le général Neguib à la tête du gouvernement. Il devient président de la République en 1955. Sa politique (le nassérisme) se caractérise par une modernisation économique (réforme agraire et industrialisation), une position de neutralité (en collaboration avec Tito et Nehru lors de la conférence de Bandung en 1955) et la formation d'une unité arabe.
Par la nationalisation du canal de Suez en 1956, il provoque une crise avec la France et la Grande-Bretagne dont il sort vainqueur grâce au soutien de l'URSS et des États-Unis. Mais, malgré ce succès politique, il ne parvient pas à rassembler les États arabes autour de lui : l'union avec la Syrie ne dure pas, l'intervention au Yémen stagne et la question palestinienne échappe à son influence. Après la perte du Sinaï, pendant la guerre des Six-Jours en 1967, il décide de se retirer de la vie politique et démissionne mais il est rappelé au pouvoir par des manifestations. Il reste alors à la tête du gouvernement égyptien jusqu'à sa mort en 1970. C'est alors Anouar el-Sadate, son vice-président, qui lui succède.
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Anouar El-Sadate
25 décembre 1918 - 6 octobre 1981
Égyptien
Issu d'un milieu modeste mais instruit, Anouar el-Sadate fait des études au Caire et sort officier de l'École militaire en 1938. Il intègre l'organisation "officiers libres" de Nasser. Mais entre 1939 et 1948, il mène des actions terroristes contre les Britanniques qui lui valent deux arrestations. En 1951, Nasser le réintègre dans son organisation et il participe au coup d'État de 1952. Anouar el-Sadate devient président du Parlement (1958) et la figure emblématique du nationalisme égyptien anti-occidental. En 1969, Nasser fait de Anouar el-Sadate son vice-président. À la mort de Nasser en 1970, Sadate devient président et change l'orientation politique de l'Égypte, rompant avec le rêve d'une union arabe de Nasser et s'engageant dans un discours plus nationaliste, centré sur l'identité égyptienne et islamique. Il se rapproche des États-Unis et se montre prêt à négocier avec Israël pour arrêter le conflit, mais c'est un échec et la guerre israélo-arabe reprend en octobre 1973.
Allié à la Syrie et soutenu par l'Arabie saoudite, Anouar el-Sadate traverse le canal de Suez. Mais Israël, soutenu matériellement par les États-Unis, parvient à repousser les Syriens au Nord et les Égyptiens à l'Ouest et est sur le point d'écraser l'armée égyptienne. Les États-Unis et l'Union soviétique imposent un cessez-le-feu et des négociations de paix. Un premier accord de paix (Sinaï en 1974) puis un deuxième (Sinaï II en 1975) sont signés. En politique intérieure, Anouar el-Sadate annule certaines mesures socialistes de son prédécesseur et fait le choix d'une économie plus libérale et invite les investisseurs étrangers. Mais le pays connaît des fractures sociales importantes et une grande désorganisation économique. Le FMI oblige l'Égypte à faire des réformes qui provoquent des émeutes en 1977. Avec l'aide américaine, Anouar-el Sadate renoue le dialogue avec Israël. Les négociations territoriales aboutissent aux accords de Camp David en 1978 puis au traité de Washington en 1979. Anouar est prix Nobel de la paix en 1978 avec Menahem Begin. Mais cette paix l'isole dans le monde arabe. En Égypte, il doit faire face à une vague de mécontentement : tandis que les islamistes multiplient les actions violentes, les Coptes (chrétiens) reprochent au pouvoir sa politique d'islamisation. Anouar el-sadate décide de rétablir un régime autoritaire et policier, comme l'Égypte l'a connu sous Nasser, et sa popularité en souffre. Finalement, il est assassiné le 6 octobre 1981, par un commando terroriste islamiste. Son successeur est le président Hosni Moubarak.
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Yasser Arafat
24 août 1929 - 11 août 2004
Palestinien
Yasser Arafat est issu d'une famille palestinienne installée en Égypte. Au début des années 1950, alors étudiant au Caire, il devient leader des étudiants palestiniens. Ingénieur diplômé en 1956, il s'installe au Koweït en 1958 et fonde avec d'autres Palestiniens exilés le Fatah (mouvement de libération de la Palestine). En 1964, un autre mouvement est créé, l'OLP (Organisation de libération de la Palestine). Le Fatah se lance dans la lutte armée et participe à la troisième guerre israélo-arabe. Réfugié en Jordanie après la défaite, Yasser Arafat prend la tête de la résistance palestinienne en 1968 et devient président de l'OLP en 1969. L'Égypte et la Jordanie ayant accepté un processus de paix à l'été 1970, les Palestiniens se révoltent, ce qui provoque une intervention sanglante de l'armée jordanienne. C'est le Septembre noir. Les forces palestiniennes expulsées de Jordanie en 1971, s'installent au Liban et participent à la guerre civile libanaise (1975 - 1976). L'OLP, bien implantée au Liban et reconnue comme représentante légitime du peuple palestinien, depuis 1974 par les États arabes, devient la cible d'Israël qui veut l'éliminer. Israël envahit le Liban en 1982 (siège de Beyrouth). Le siège de l'OLP est déplacé à Tunis.
Au milieu des années 1980, Yasser Arafat commence à privilégier la voie politique plutôt que la lutte armée et tente des négociations pour obtenir une conférence de la paix, mais il échoue. Dans les zones occupées de Gaza et de Cisjordanie, les nationalistes palestiniens se révoltent contre les Israëliens, à partir de 1987, c'est l'Intifada (le soulèvement). L'OLP profite de l'Intifada pour proclamer l'État palestinien, reconnaître l'État d'Israël et condamner le terrorisme. Mais Israël refuse le dialogue. C'est l'échec. Pendant la guerre du Golfe, Yasser Arafat se range aux côtés de Saddam Hussein et perd ainsi le soutien des États du Golfe. Cependant, l'OLP participe aux négociations de paix et signe les accords de Washington et d'Oslo en 1993. Yasser Arafat partage le prix Nobel de la paix avec Yitzhak Rabin et Shimon Peres en 1994. Installé sur les terres de Gaza et de Cisjordanie, Yasser Arafat est élu président de l'Autorité nationale palestinienne (ANP) aux élections de 1995. Mais il doit faire face aux violences des islamistes qui refusent la mise en place des accords de Washington et organise un régime autoritaire et policier. Alors que le dialogue progresse lentement avec Israël, une deuxième Intifada éclate en 2000 et provoque l'arrivée au pouvoir en Israël de Ariel Sharon. Yasser Arafat perd peu à peu sa crédibilité pendant cette deuxième Intifada (2000 - 2004). En 2002, alors qu'il est retranché et assiégé par les Israéliens à Ramallah, le président des États-Unis, George Bush exige de l'Autorité nationale palestinienne de le démettre de toutes ses fonctions, mais Arafat parvient à rester aux commandes. Cependant, il tombe malade en 2004. Hospitalisé en France, il meurt le 11 novembre 2004. Mahmoud Abbas est élu et prend la tête de l'ANP.
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David Ben Gourion
16 octobre 1886 - 1er décembre 1973
Polonais, puis Israélien
David Ben Gourion, de son vrai nom David Gruen, est un Juif polonais qui apprend l'hébreu et veut faire de l'hébreu la langue parlée des Juifs au lieu du yiddish. Il devient sioniste (c'est-à-dire qu'il milite pour la création d'un État juif en Palestine). Il part pour la Palestine et débarque à Jaffa en 1906. À cette époque, de plus en plus d'immigrés juifs arrivent en Palestine.
Jusqu'au milieu des années 1930, David Ben Gourion mène une activité politique importante auprès des Juifs de Palestine pour s'imposer :
- Il parvient à unifier les différents mouvements ouvriers juifs et crée un parti ouvrier : le Mapai.
- Il prend la tête d'une organisation syndicale qui répond aux besoins des Juifs et qui structure leur vie économique et sociale.
- Il crée des écoles, des journaux, des clubs sportifs.
- Il crée une armée clandestine : la Haganah.
Finalement, en 1935, David Ben Gourion devient le chef exécutif de la nation juive installée en Palestine. Mais il n'y a pas de véritable gouvernement, puisque les Juifs n'ont pas d'État. Dans cette période marquée par la montée de l'antisémitisme en Europe et par la dégradation des relations avec les Arabes de Palestine, David Ben Gourion décide d'engager une politique sioniste plus radicale pour accélérer le processus de création d'un État juif. Il vient aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale pour plaider sa cause. Après cela, soutenu par les États-Unis et ayant obtenu un avis favorable de l'ONU en 1947, David Ben Gourion doit lutter contre la Grande-Bretagne qui refuse la création d'un État juif en Palestine. Il encourage massivement l'immigration des Juifs rescapés du génocide nazi et combat les forces britanniques. Finalement, le Royaume-Uni cède son mandat à l'ONU qui propose un plan de partage et David Ben Gourion proclame le 14 mai 1948 la création d'un État juif souverain. Immédiatement, le nouvel État se retrouve en guerre contre les États arabes voisins. L'armée clandestine entre en action et Israël remporte cette première guerre.
David Ben Gourion dirige Israël de mai 1948 à juin 1963 (avec une interruption en 1954 - 1955). Il encourage l'intégration rapide des immigrants. Les graves tensions avec l'Égypte de Nasser conduisent à la guerre de Suez en 1956 et à l'intervention de l'ONU. Après cette crise, David Ben Gourion s'occupe de nouer des relations diplomatiques avec les grandes puissances occidentales. Suite à un scandale politique (l'affaire Lavon), David Ben Gourion doit démissionner et est mis en minorité dans son parti. Il crée le Rafi, un nouveau parti avec Moshe Dayan et Shimon Peres. Il se retire de la vie politique en 1970 et meurt en 1973.
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Mahmoud Abbas
Né le 26 mars 1935
Palestinien
Mahmoud Abbas, exilé en Syrie avec sa famille pendant la première guerre israélo-arabe (1948), fait des études de droit puis participe à la création du Fatah avec Yasser Arafat. À partir de 1968, il est membre de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) et y joue un rôle de plus en plus important. Chargé des relations internationales à partir de 1984, il est au cœur de négociations secrètes avec Shimon Peres pour trouver un accord de paix entre l'OLP et Israël. Ces négociations aboutissent aux accords d'Oslo (ou accords de Washington) en 1993. Secrétaire général de l'OLP en 1996, il assiste au blocage du processus de paix et condamne les violences palestiniennes pendant la seconde Intifada. À la mort d'Arafat, il est nommé à la tête de l'OLP, puis il est élu président de l'ANP (l'Autorité nationale palestinienne). Mais il se heurte rapidement au Hamas (un parti islamiste considéré comme une organisation terroriste depuis la seconde Intifada). Les violences sont fréquentes entre les membres du Fatah et ceux du Hamas. Au cours des années suivantes, toutes les tentatives de négociations de paix avec Israël sont des échecs. L'autorité de Mahmoud Abbas s'affaiblit tandis que le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, se renforce.
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Ruhollah Khomeini
24 septembre 1902 - 3 juin 1989
Iranien
Ruhollah Khomeini naît dans une famille chiite très croyante. Il fait des études de théologie, devient professeur, puis il est nommé ayatollah (un chef dans le clergé chiite). Il s'oppose à la politique du shah d'Iran qui vise à moderniser le pays par sa "révolution blanche". Le shah impose des réformes sociales, économiques, agraires, politiques et judiciaires qui s'accompagnent d'une laïcisation du pays. Arrêté à plusieurs reprises en 1963, l'ayatollah quitte l'Iran et s'installe en Irak. Pendant son exil, il développe ses théories d'une République islamique, un régime où le religieux l'emporte sur le politique.
Expulsé d'Irak en 1978, il vient en France d'où il dirige la révolution islamique. Il rentre en Iran en 1979, est accueilli triomphalement à Téhéran et instaure la république islamique, approuvée par un référendum et dans laquelle il se donne le titre de guide suprême. Il réduit au silence les partis de l'opposition, il fait arrêter, juger et exécuter ses adversaires. Les Kurdes, opposés au nouveau régime, sont victimes de massacres. Les étudiants islamistes qui manifestent contre les États-Unis, finissent par en occuper l'ambassade et prennent en otages plus de soixante personnes. En Irak, Saddam Hussein, intéressé par les régions pétrolières de l'Iran et opposé au chiisme, décide d'attaquer et d'envahir l'Iran, en 1980. La guerre Iran-Irak qui débute et dure presque neuf ans permet à l'ayatollah Khomeini de radicaliser davantage le régime. Il a longtemps refusé de négocier la paix, malgré d'énormes pertes humaines. À la fin de la guerre, en 1988, il fait exécuter 30 000 prisonniers politiques. Peu de temps avant de mourir, il lance une fatwa (une condamnation à mort) contre l'écrivain britannique Salman Rushdie, pour son roman, Les Versets sataniques, jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet.
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Saddam Hussein
28 avril 1937 - 30 décembre 2006
Irakien
Dans les années 1950, Saddam Hussein devient membre du parti Baas et est mêlé à différents complots. Après un exil à Damas, il revient en Irak et devient secrétaire général du parti Baas. Lors de la révolution de 1968, il devient vice-président du bureau révolutionnaire et joue un rôle important dans le gouvernement de l'Irak de 1968 à la fin des années 1970. En 1979, après la démission du président Ahmed Hassan al-Bakr, Saddam Hussein arrive officiellement au pouvoir et devient président de la République. Il mène alors une politique très violente contre les Kurdes et les Chiites en Irak et une politique extérieure agressive contre l'Iran (guerre Iran-Irak de 1980 à 1988) puis contre le Koweït qu'il envahit en 1990. L'invasion du Koweït provoque une réaction rapide des États-Unis et de l'ONU. En 1991, une coalition internationale orchestrée par les États-Unis se met en place et mène contre l'Irak une guerre moderne, spectaculaire et médiatisée, appelée la guerre du Golfe. Saddam Hussein est vaincu mais il parvient à conserver le pouvoir en Irak. En 2003, une nouvelle guerre, marquée par une intervention américaine, ordonnée par George W. Bush, avec une aide britannique, le chasse du pouvoir. Il doit fuir et se cacher. Mais il est finalement capturé par l'armée américaine (décembre 2003). Il est jugé, condamné à mort et exécuté à Bagdad en décembre 2006.
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Abdelaziz ben Abderrahmane al-Saoud
24 novembre 1880 - 9 novembre 1953
Saoudien
Abdelaziz ben Abderrahmane al-saoud, surnommé Ibn Saoud, décide de reprendre à la dynastie Al-Rachid le pouvoir perdu par sa famille, la dynastie Al-saoud. Il y parvient en 1902, après la prise de Riyad et devient Émir de Nadjd. À partir de ce moment, Abdelaziz se lance dans une politique de conquêtes et étend peu à peu son autorité sur une grande partie de la péninsule Arabique. En 1932, il est proclamé roi de l'Arabie saoudite qui réunit en un seul État toutes ses conquêtes. Il instaure une monarchie islamique et autoritaire, mais également un État qu'il veut moderne et il entretient des relations avec l'Occident, en particulier les États-Unis. Il signe en 1945 un accord le plaçant sous la protection des États-Unis en échange de l'exploitation des ressources pétrolières. Il devient un des hommes les plus riches du monde grâce à l'exploitation du pétrole. Depuis sa mort en 1953, ce sont ses fils qui se succèdent sur le trône.
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Yitzhak Rabin
1er mars 1922 - 4 novembre 1995
Israélien
Yitzhak Rabin est né sur la terre d'Israël à Jérusalem, dans une famille sioniste. En 1940, il rejoint l'armée clandestine juive et participe à la guerre contre les Allemands au Moyen-Orient. Après la guerre, il reste dans l'armée et combat pour la naissance d'un État juif, en participant aux opérations de sabotage contre les Britanniques. Après la création de l'État d'Israël en 1948, il participe à la première guerre israélo-arabe et poursuit une brillante carrière dans l'armée israélienne. En 1964, il est nommé chef d'Etat-major et modernise l'armée pour la rendre plus efficace. Israël doit à Yitzhak Rabin sa victoire pendant la guerre des Six-Jours (troisième guerre israélo-arabe en 1967). Après ce dernier succès, il prend sa retraite militaire. En 1968 il est nommé ambassadeur aux États-Unis, à Washington, pendant cinq ans.
De retour en Israël, il se lance en politique au sein du parti travailliste et devient, en 1974, ministre dans le gouvernement de Golda Meir. Puis après la démission de celle-ci, il devient Premier ministre. Il se retire de la politique, après un bilan médiocre et un scandale financier dans lequel il est impliqué avec son épouse. Il profite de cette traversée du désert pour rédiger ses mémoires. Il revient en politique en 1984, dans le gouvernement d'union nationale de Shimon Peres, au poste de ministre de la Défense. Il doit gérer une nouvelle crise en 1987, l'Intifada, dans les zones occupées de Cisjordanie et de Gaza. Il ordonne à l'armée de réprimer sévèrement l'insurrection palestinienne. La victoire des travaillistes aux élections lui permet de reprendre la tête du gouvernement en 1992 et il travaille activement à faire progresser des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens. Des négociations secrètes ont lieu en Norvège (à Oslo) et aboutissent à la signature à Washington d'accords de principe signés le 13 septembre 1993 (les accords de Washington ou d'Oslo) entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin. Le principe de base de ces accords est une reconnaissance mutuelle de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) et de l'État d'Israël : Yitzhak Rabin reconnaît l'OLP en tant que représentante légitime du peuple palestinien et Yasser Arafat reconnaît l'existence de l'État d'Israël. Ces accords qui valent à Yitzhak Rabin le prix Nobel de la paix, avec Yasser Arafat et Shimon Peres, provoquent des réactions violentes de la part des extrémistes dans les deux camps : le groupe islamiste du Hamas multiplie les actes terroristes et la droite israélienne manifeste avec agressivité.
Cependant la paix progresse : un traité est signé avec la Jordanie en 1994 et les négociations avec la Syrie, lentes et compliquées, avancent peu à peu. Yitzhak Rabin est alors assassiné par un fanatique israélien d'extrême droite, lors d'une grande manifestation de soutien, organisée par les travaillistes, pour faire entendre la voix des Israéliens qui veulent la paix. De grandes personnalités, venues du monde entier et qui représentent plus de quatre-vingt États différents, assistent aux funérailles.