La mesure de la délinquance est très difficile. Les statistiques de la police et de la justice dépendent des activités de ces institutions et des dépôts de plainte des victimes. La différence entre la délinquance « réelle » et la délinquance mesurée est le chiffre noir de la délinquance. Afin de se rapprocher d'une mesure plus exacte, on mène des enquêtes de victimation.
À l'aide du document suivant, étudier une enquête de victimation.

© Insee, 2016
À quoi une enquête de victimation correspond-elle ?
Une enquête de victimation consiste à demander à un ensemble de personnes formant un échantillon représentatif de la population si elles ont été victimes d'actes de délinquance dans l'année écoulée, de quels actes et combien de fois.
D'après le document proposé, combien de ménages ont été victimes de débits frauduleux en 2016 ?
En 2016, 1 210 000 ménages ont été victimes de débits frauduleux.
D'après le document proposés, combien de personnes ont été victimes de violences physiques hors couple en 2016 ?
En 2016, 610 000 personnes ont été victimes de violences physiques hors couple.
Parmi les propositions suivantes, quelles sont les deux affirmations qui sont correctes ?
Certaines victimes ne portent pas plainte par peur des représailles, notamment dans les cas de violences physiques ou sexuelles, mais aussi parfois car elles pensent que c'est inutile, comme pour le vol d'un vélo par exemple.
Cette enquête reflète-t-elle davantage la délinquance ?
Les enquêtes de victimation reflètent davantage la réalité car toutes les victimes ne portent pas plainte. Lors des enquêtes de victimation, les victimes se confient davantage aux enquêteurs.