Répondre aux questions suivantes qui permettront d'expliquer les relations de coopération et de conflit entre les acteurs des questions environnementales.
De quelle nature sont les acteurs des questions environnementales ?
Les acteurs liés à la résolution des questions environnementales sont à la fois des acteurs privés (l'ensemble de la société civile, les entreprises privées et les individus) et des acteurs publics (les États, les associations et les institutions publiques diverses). Ils interviennent à toutes les échelles : à l'échelle internationale avec les grandes organisations comme l'ONU, mais aussi aux échelles nationale et locale.
Au niveau international, quels sont les pays principalement confrontés au problème de la gestion environnementale ?
Les préoccupations et les enjeux sont différents selon les pays ou les régions et leur niveau de développement. Les pays les plus pauvres ou en développement sont notamment confrontés à la nécessité de développement social et de croissance économique. Ils se heurtent souvent au problème de la gestion environnementale. La déforestation au Brésil ou en Indonésie pour la culture du soja est un exemple de confrontation entre la nécessité du développement économique dans certains pays et la question de la dégradation environnementale.
Que désignent les politiques sectorielles ?
Les politiques sectorielles sont mises en place à destination des secteurs agricole, industriel et énergétique. Les États, l'Union européenne et les acteurs environnementaux interviennent dans ces différents domaines d'activité en cherchant à influencer ou contraindre les entreprises à produire de façon plus respectueuse de l'environnement.
Quels éléments caractérisent la nature des politiques européennes en matière d'environnement ?
Les États sont les acteurs principaux des questions environnementales. Ils appliquent les recommandations ou normes environnementales et légifèrent pour faire respecter les décisions prises dans les grands traités, notamment les décisions prises par l'Union européenne. Or, au niveau européen, les politiques environnementales ne sont pas coordonnées.
Quels sont les effets de la gestion des déchets sous-traités aux pays pauvres par l'Europe ?
La gestion des déchets électroniques de l'Europe, sous-traités aux pays émergents, pose question car elle contribue à la fois à la pollution globale de ces pays tout en leur permettant une nouvelle source de revenus. C'est l'un des conflits opposant les différents acteurs des questions environnementales.
Quels sont les effets des labels pouvant être obtenus par les entreprises ?
Le secteur privé joue un rôle important dans la gestion environnementale avec la transformation des modes de production et l'adoption de critères écologiques. De nombreuses entreprises « vertes » cherchent à obtenir des labels en adoptant des normes et des procédés plus respectueux de l'environnement fixés par d'autres acteurs (État, associations, etc.). C'est donc un exemple de coopération entre les acteurs de l'environnement.
Quels sont les rôles de la société civile dans la gestion environnementale ?
La société civile joue un rôle grandissant avec l'essor de l'écologisme citoyen et les associations écologiques. Elle mène à des actions concrètes de préservation ou de protection (associations de défense des espèces) et des actions de sensibilisation ou de prévention qui visent à changer les comportements individuels (consommation engagée, promotion des économies d'énergie, des modes de transport doux, etc.).
Les questions environnementales ont émergé lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992 : diminution de la biodiversité, épuisement des ressources, pollution environnementale, changement climatique. Les acteurs des questions environnementales sont divers. Les acteurs liés à la résolution des questions environnementales sont à la fois des acteurs privés (l'ensemble de la société civile, les entreprises privées et les individus) et des acteurs publics (les États, associations et les institutions publiques diverses). Ils interviennent à toutes les échelles : à l'échelle internationale avec les grandes organisations comme l'ONU, mais aussi aux échelles nationale et locale. Ils entretiennent entre eux des relations de coopération, mais aussi de conflit.
Au niveau international, l'ONU joue un rôle de premier plan. Avec le PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement), elle élabore des objectifs environnementaux et publie des rapports d'expertise, notamment via le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). À l'échelle internationale, les grandes ONG jouent également un rôle important.
Au niveau national, les États sont les acteurs principaux. Ils appliquent les recommandations ou normes environnementales et légifèrent pour faire respecter les décisions prises dans les grands traités. Mais la société civile joue aussi un rôle grandissant avec l'essor de l'écologisme citoyen et les associations écologiques. Elle mène à des actions concrètes de préservation ou de protection (associations de défense des espèces) et des actions de sensibilisation ou de prévention qui visent à changer les comportements individuels (consommation engagée, promotion des économies d'énergie, des modes de transport doux, etc.). Enfin, le secteur privé joue également un rôle important avec la transformation des modes de production et l'adoption de critères écologiques. De nombreuses entreprises « vertes » cherchent à obtenir des labels en adoptant des normes et des procédés plus respectueux de l'environnement.
Ces acteurs peuvent coopérer. Ainsi, les entreprises qui cherchent à obtenir un label les distinguant aux yeux des consommateurs ont tout intérêt à respecter les normes fixées par d'autres acteurs (l'État, des associations, etc.).
Toutefois, la coordination entre les différents acteurs reste délicate. Les préoccupations et les enjeux sont différents selon les pays ou les régions et leur niveau de développement. Les pays les plus pauvres ou en développement sont notamment confrontés à la nécessité de développement social et de croissance économique. Ils se heurtent souvent au problème de la gestion environnementale. La déforestation au Brésil ou en Indonésie pour la culture du soja est un exemple de confrontation entre la nécessité du développement économique dans certains pays et la question de la dégradation environnementale. Un autre exemple de conflit concerne la gestion des déchets électroniques de l'Europe, sous-traités aux pays émergents. En effet, elle contribue à la fois à la pollution globale de ces pays tout en leur permettant une nouvelle source de revenus. C'est l'un des conflits opposant les différents acteurs des questions environnementales.
En outre, au niveau européen, on observe des disparités, car les politiques européennes ne sont pas coordonnées. Les États membres de l'Union européenne n'appliquent donc pas tous les mêmes normes environnementales.