En quoi l'existence de biens collectifs justifie-t-elle une intervention de l'État ?
À quel bien correspond l'affirmation suivant ?
"On ne peut empêcher personne de le consommer et la consommation d'un individu empêche la consommation d'un autre individu."
À quel bien correspond l'affirmation ?
"On ne peut empêcher personne de le consommer et la consommation d'un individu n'empêche pas la consommation d'un autre individu."
Dans la liste suivante, qu'est-ce qui n'est pas un bien privé ?
Lequel de ces biens est non rival et non excluable ?
Dans la liste suivante, qu'est-ce qui n'est pas un bien de club ?
Un bien collectif présente l'une des caractéristiques suivantes : il est non excluable (on ne peut pas empêcher quelqu'un de consommer ce bien) et non rival (la consommation par un individu de ce bien n'empêche pas un autre de le consommer). Certains biens collectifs peuvent respecter seulement un des deux principes. Les biens qui ont ces deux caractéristiques à la fois sont appelés des "biens collectifs purs".
Certains biens nécessitent un investissement élevé, alors qu'ils ont pour le producteur une rentabilité à court terme faible. C'est pourquoi l'État doit les prendre en charge. C'est le cas du chemin de fer français. Il a fallu de très grands investissements, qui n'étaient pas rentables à court terme.
Des biens peuvent aussi être difficilement divisibles. C'est le cas de l'éclairage public. Puisqu'il est difficile de faire payer chacun pour l'utilisation de cet éclairage, si on confie l'éclairage public au marché, l'éclairage public ne sera sans doute pas réalisé. De plus, certains individus peuvent se comporter en passagers clandestins, c'est-à-dire en bénéficier sans avoir participé à l'investissement initial.
Pour toutes ces raisons, ce sont les pouvoirs publics qui sont les mieux à même de financier ce type de biens, dits "biens collectifs".
- Un bien collectif est non rival et/ou non excluable.
- Les biens collectifs nécessitent des investissements importants.