Politique monétaire de relance
Une politique monétaire expansionniste consiste pour la Banque centrale à augmenter la masse monétaire, soit l'offre de monnaie. L'objectif est de stimuler l'activité économique. Cette politique passe par une baisse des taux d'intérêt directeurs, entraînant une diminution du "coût de l'argent" pour les banques commerciales. Cela leur permet d'octroyer plus de crédits, en conséquence de quoi l'investissement des entreprises et la consommation des ménages augmentent. À terme, la croissance et l'emploi sont censés augmenter.
Politique monétaire de rigueur
Une politique monétaire restrictive consiste pour la Banque centrale à diminuer la masse monétaire, l'objectif principal étant de lutter contre l'inflation. Cette politique passe donc par une hausse des taux d'intérêt directeurs, ce qui permet de limiter l'octroi de crédits par les banques commerciales. Les entreprises investissent moins et les ménages consomment moins, ce qui diminue la demande globale et freine l'inflation.
Politique budgétaire de relance
Une politique budgétaire de relance consiste pour un État à augmenter ses dépenses publiques, afin de stimuler la demande des ménages et l'investissement public. La demande globale est alors plus importante, d'où une augmentation de la production des entreprises, qui se traduira par une hausse de l'emploi.
Politique budgétaire de rigueur
Une politique budgétaire de rigueur consiste pour un État à réduire les dépenses publiques et éventuellement augmenter les prélèvements obligatoires, afin de lutter contre l'inflation et l'augmentation des déficits publics. Cette politique agit directement sur la demande. Elle risque de peser sur la production des entreprises et la demande, et donc d'être un potentiel frein à la croissance.