Répondre aux questions suivantes qui permettront d'expliquer les mécanismes permettant la motricité volontaire.
Comment nomme-t-on les neurones responsables de la motricité musculaire ?
Les neurones responsables de la contraction des muscles sont les neurones moteurs. Leur corps cellulaire est situé dans la substance grise de la moelle épinière et reçoit les messages nerveux provenant des neurones sensitifs (réflexes musculaires) ou des neurones des aires motrices cérébrales (mouvements volontaires).
Qu'est-ce qu'une aire motrice ?
Une aire motrice est une partie du cortex cérébral (= zone superficielle du cerveau contenant les corps cellulaires des neurones) qui contrôle la motricité des muscles, et permet le mouvement volontaire.
Quels processus permettent une réponse motrice cohérente ?
Les sommations spatiale (intégration des messages excitateurs et inhibiteurs reçus par les dendrites) et temporelle (intégration des messages reçus dans le même laps de temps) sont les deux processus permettant une réponse motrice cohérente. Ils sont effectués pas le corps cellulaire des neurones moteurs, au sein de la moelle, qui reçoivent les messages nerveux excitateurs et inhibiteurs provenant du cortex et des neurones sensitifs.
Où se situent les différentes parties des neurones moteurs ?
Les neurones moteurs ont le corps cellulaire dans la substance grise de la moelle épinière, l'axone dans le nerf et la synapse au niveau du muscle. Ils intègrent ainsi les messages nerveux corticaux (motricité volontaire) et sensitifs (réflexes musculaires), produisent un unique message nerveux qui est transmis aux muscles par l'axone au sein du nerf et provoquent la contraction du muscle par le biais des synapses neuromusculaires.
Les mouvements du corps et le maintien de la posture nécessitent des contrôles fins et coordonnés de l'activité musculaire. En plus des contractions et des élongations réflexes, les muscles squelettiques peuvent être sollicités de manière volontaire.
La motricité volontaire a lieu dans le système nerveux central. Au sein de l'encéphale (= cerveau), les corps cellulaires des neurones sont situés dans une couche superficielle appelée « cortex ». Ce cortex cérébral est divisé en différentes aires ayant chacune une fonction propre. L'aire motrice regroupe des neurones qui permettent l'intégration des données environnementales (position du corps, vitesse, etc.), la préparation du mouvement, la coordination des différents muscles, etc.
Des messages nerveux provenant du cortex sont envoyés à travers la moelle épinière jusqu'aux dendrites de neurones moteurs présents dans la substance grise. Là, les messages nerveux excitateurs et inhibiteurs issus du cortex et des neurones sensitifs subissent une sommation spatiale et temporelle. Ce phénomène d'intégration des messages nerveux afférents permet la génération (ou non) d'un message nerveux unique par le corps cellulaire du neurone moteur. Ce message nerveux est ensuite transmis le long de l'axone sous la forme d'un train de potentiels d'action, au sein d'un nerf reliant la moelle épinière à un muscle.
L'arrivée du message nerveux moteur déclenche la contraction des cellules musculaires grâce au fonctionnement des synapses neuromusculaires (libération d'acétylcholine, provoquant l'entrée de calcium dans la cellule musculaire). Les muscles agonistes se contractent activement tandis que les muscles antagonistes s'étirent passivement, de manière coordonnée.
Les messages nerveux moteurs arrivent ainsi constamment aux muscles et permettent l'exécution de mouvements fluides et ordonnés.