Afrique, 2015, voie S
Le réflexe myotatique et le réflexe général de flexion sont des réflexes spinaux, c'est-à-dire qu'ils impliquent la moelle épinière. Dans un ouvrage destiné à des étudiants, la présentation de ces réflexes est réalisée sous forme de fiches comme celle présentée ci-dessous.

Le réflexe général de flexion
D'après Jean-F Vibert, Alain Sebille, Marie-Claude Lavallard-Rousseau, Leonor Mazières et François Boureau, Neurophysiologie, de la physiologie à l'exploration fonctionnelle, ed. Elsevier Masson, 2011
Vous êtes un rédacteur participant à la conception de cet ouvrage.
1/ Réaliser une fiche de présentation du réflexe myotatique sur le modèle de celle du réflexe général de flexion.
2/ Présenter ensuite la nature et le mode de transmission du message nerveux depuis sa naissance jusqu'à la réponse musculaire.
Aucune exploitation du contenu de la fiche modèle n'est attendue.
L'exposé sera présenté sous forme d'une fiche réalisée sur une double page (sans écrire dans les marges de la copie), complétée par un paragraphe (sans introduction ni conclusion).
Qui sont les récepteurs nerveux impliqués dans le réflexe myotatique ?
Entre la cellule nerveuse et la cellule musculaire, quel est le mode de transmission utilisé par les messages nerveux ?
Entre la cellule nerveuse et la cellule musculaire, quel est le neurotransmetteur ?
Quel est le centre nerveux impliqué dans le réflexe myotatique ?
Où se fait la connexion entre le neurone sensitif et le motoneurone dans le cadre du réflexe myotatique ?
Qu'est-ce qui définit un réflexe myotatique ?
Comment est codée l'information au niveau des potentiels d'action ?

Fiche sur le réflexe myotatique
Dans un arc réflexe, il faut distinguer propagation des messages nerveux dans les fibres et transmission d'un neurone à une autre cellule de ce message.
La propagation dans les fibres nerveuses
Après une stimulation dite efficace, c'est-à-dire ayant une intensité suffisante, un phénomène électrique va apparaître au sein des récepteurs nerveux : le potentiel d'action. Celui-ci consiste en une dépolarisation membranaire très transitoire, suivie d'une rapide repolarisation (l'ensemble ne dure que quelques ms). La variation de potentiel électrique membranaire est de l'ordre de 100 mV (de -70 mV au repos, jusqu'à 30 mV lors du pic de dépolarisation, avant le retour au repos). Ces phénomènes électriques sont liés à des mouvements d'ions (et donc de charges électriques) à travers la membrane plasmique du neurone. La propagation de ces potentiels d'action se fait de manière électrique, de proche en proche le long des fibres nerveuses, à une vitesse variant de 0,5 à 120 m.s^{-1}, selon le type de fibre.
La transmission des messages d'un neurone à un autre neurone, ou d'un neurone à une cellule musculaire
Les cellules qui communiquent ne sont pas en contact direct. Il existe une mince fente synaptique qui les sépare. À ce niveau, c'est un relais chimique qui va intervenir : le neurone sécrète à son extrémité une molécule messager : le neurotransmetteur, qui va diffuser dans la fente synaptique jusqu'à la cellule receveuse du message. Celle-ci est pourvue, sur sa membrane plasmique, de récepteurs membranaires spécifiques sur lesquels le neurotransmetteur se fixe. La cellule recevant ce message est alors à son tour stimulée.
Finalement, depuis le fuseau neuromusculaire, jusqu'au muscle étiré qui se contracte, les deux modes de propagation et de transmission des messages sont mis en œuvre :
