Pour chacune des phrases suivantes, choisir si la classe grammaticale des compléments circonstanciels de conséquence en gras est un groupe prépositionnel, une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle ou une proposition coordonnée.
J'ai oublié mes clés si bien que nous sommes coincés dehors jusqu'à ce que mes parents arrivent.
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « si bien que nous sommes coincés dehors » est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la locution conjonctive « si bien que », où l'élément « que » nous met d'emblée sur la voie de la subordination.
J'ai tellement mangé de glace hier soir que j'ai des maux d'estomac ce matin.
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « tellement [...] que j'ai des maux d'estomac » est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la locution conjonctive « tellement [...] que », où l'élément « que » nous met d'emblée sur la voie de la subordination. Attention, même si les deux éléments de la locution sont séparés comme dans cet exemple, il n'en demeure pas moins que la locution fonctionne toujours de la même façon.
Vous êtes rentrés tard hier soir, au point d'avoir sacrifié de précieuses heures de sommeil.
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « au point d'avoir sacrifié de précieuses heures de sommeil » est un groupe prépositionnel, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la locution prépositionnelle (ou prépositive) « au point de ». L'élément qui compose toute locution conjonctive, c'est-à-dire « que », n'étant pas présent ici, il ne peut pas s'agir d'une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle : il aurait fallu que l'on trouve dans la phrase « au point que », ce qui n'est pas le cas.
Tu as une carie dentaire donc tu souffres affreusement.
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « donc tu souffres » est une proposition coordonnée à la proposition précédente « tu as une carie dentaire » par le biais de la conjonction de coordination « donc » (rappel : « mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car »). La conjonction de coordination « donc » exprime la conséquence, c'est-à-dire le résultat d'une action :
Tu as une carie. Quel en est l'effet, quelle en est la conséquence ? C'est le fait de souffrir.
Il a chanté pendant trois heures à s'en détruire les cordes vocales !
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « à s'en détruire les cordes vocales » est un groupe prépositionnel, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la préposition « à ». Il exprime bien la conséquence car l'effet de ce chant ininterrompu pendant trois heures, c'est la destruction des cordes vocales du chanteur.
Le bus était en panne donc il était en retard.
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « donc il était en retard » est une proposition coordonnée à la proposition précédente « le bus était en panne » par le biais de la conjonction de coordination « donc » (rappel : « mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car »). La conjonction de coordination « donc » exprime ici la conséquence, c'est-à-dire le résultat d'une action :
Le bus était en panne. Quel en est l'effet, quelle en est la conséquence ? C'est le fait d'être en retard.