Dans les phrases suivantes, déterminer la classe grammaticale des compléments circonstanciels en gras.
Demain, j'irai faire du sport.
Le complément circonstanciel de temps est un adverbe.
Ce matin, Anne a préparé du thé.
Le complément circonstanciel de temps est un groupe nominal. Il est composé du déterminant « ce » et du nom « matin ».
Vous ne verrez jamais ce film !
Le complément circonstanciel de temps est un adverbe.
Avant de monter, je refais mes lacets.
Le complément circonstanciel de temps est un verbe à l'infinitif.
Je veux y aller maintenant !
Le complément circonstanciel de temps est un adverbe.
J'étais à l'école, hier.
Le complément circonstanciel de temps est un adverbe.
Cette nuit, Mathilde a dormi chez Romane.
Le complément circonstanciel de lieu est un nom propre, précédé par la préposition « chez ».
Adama vient de rentrer chez elle.
Le complément circonstanciel de lieu est un nom propre, précédé par la préposition « chez ».
Il y a de la poussière partout.
Le complément circonstanciel de lieu est un adverbe.
Le chat se prélasse sur le beau balcon.
Le complément circonstanciel de lieu est un groupe nominal. Il est composé de la préposition « sur », du déterminant « le », de l'adjectif « beau » et du nom-noyau « balcon ».
Rachel l'a invité chez nous.
Le complément circonstanciel de lieu est un pronom, précédé par la préposition « chez ».
Le chien est parti là-bas.
Le complément circonstanciel de lieu est un adverbe.
Les sportifs s'entraînent avec vivacité.
Le complément circonstanciel de manière est un nom commun précédé de la préposition « avec ».
Paul et Thierry avancent à vive allure.
Le complément circonstanciel de manière est un groupe nominal. Il est composé de la préposition « à », de l'adjectif « vive » et du nom « allure ».
Léo marche rapidement.
Le complément circonstanciel de manière est un adverbe.
Les enfants travaillent avec vigueur.
Le complément circonstanciel de manière est un nom commun précédé de la préposition « avec ».
Ils coupent le bois avec une machine.
Le complément circonstanciel de manière est un groupe nominal. Il est composé de la préposition « avec », du déterminant « une » et du nom-noyau « machine ».
Léna avance doucement.
Le complément circonstanciel de manière est un adverbe.
Marion n'a pas envie de retourner à l'école car elle est encore très fatiguée.
Ici, le complément circonstanciel de cause « car elle est encore très fatiguée » est une proposition coordonnée à la proposition précédente « Marion n'a pas envie de retourner à l'école » par le biais de la conjonction de coordination « car » (rappel : « mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car »). Ce complément circonstanciel exprime bien la cause :
Pourquoi/Pour quelle raison Marion n'a-t-elle pas envie de retourner à l'école ? Car elle est encore très fatiguée.
Puisque tu as cassé mon jouet ce matin, il va falloir que tu en rachètes un !
Ici, le complément circonstanciel de cause « puisque tu as cassé mon jouet » est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la conjonction de subordination « puisque », à l'intérieur de laquelle l'élément accolé -que nous met d'emblée sur la voie de la subordination. Cette proposition exprime bien la cause :
Pour quelle raison faut-il que tu rachètes un jouet ? [Il le faut] puisque tu as cassé le mien.
Du fait de la pandémie qui sévit en ce moment, nous ne sommes plus autorisés à voyager.
Ici, le complément circonstanciel de cause « du fait de la pandémie » est un groupe prépositionnel, dans la mesure où il est introduit par la locution prépositionnelle (ou prépositive) « du fait de », que l'on pourrait aisément remplacer par « à cause de », expression dans laquelle la cause est parfaitement exprimée.
Le Chili ferme ses frontières en raison du nombre de personnes infectées.
Ici, le complément circonstanciel de cause « en raison du nombre de personnes infectées » est un groupe prépositionnel, dans la mesure où il est introduit par la locution prépositionnelle (ou prépositive) « en raison de », que l'on pourrait aisément remplacer par « à cause de », expression dans laquelle la cause est parfaitement exprimée.
Jimmy a mal à la tête parce que tu ne cesses de crier depuis ce matin.
Ici, le complément circonstanciel de cause « parce que tu ne cesses de crier » est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la locution conjonctive « parce que », à l'intérieur de laquelle l'élément « que » nous met d'emblée sur la voie de la subordination. Cette proposition exprime bien la cause :
Pourquoi Jimmy a-t-il mal à la tête ? Parce que tu ne cesses de crier.
Il n'était pas content car il avait envie d'aller au parc.
Ici, le complément circonstanciel de cause « car il avait envie d'aller au parc » est une proposition coordonnée à la proposition précédente « Il n'était pas content » par le biais de la conjonction de coordination « car » (rappel : « mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car »). Ce complément circonstanciel exprime bien la cause :
Pourquoi/Pour quelle raison il n'est pas content ? Car il avait envie d'aller au parc.
J'ai oublié mes clés si bien que nous sommes coincés dehors jusqu'à ce que mes parents arrivent.
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « si bien que nous sommes coincés dehors » est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la locution conjonctive « si bien que », où l'élément « que » nous met d'emblée sur la voie de la subordination.
J'ai tellement mangé de glace hier soir que j'ai des maux d'estomac ce matin.
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « tellement [...] que j'ai des maux d'estomac » est une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la locution conjonctive « tellement [...] que », où l'élément « que » nous met d'emblée sur la voie de la subordination. Attention, même si les deux éléments de la locution sont séparés comme dans cet exemple, il n'en demeure pas moins que la locution fonctionne toujours de la même façon.
Vous êtes rentrés tard hier soir, au point d'avoir sacrifié de précieuses heures de sommeil.
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « au point d'avoir sacrifié de précieuses heures de sommeil » est un groupe prépositionnel, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la locution prépositionnelle (ou prépositive) « au point de ». L'élément qui compose toute locution conjonctive, c'est-à-dire « que », n'étant pas présent ici, il ne peut pas s'agir d'une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle : il aurait fallu que l'on trouve dans la phrase « au point que », ce qui n'est pas le cas.
Tu as une carie dentaire donc tu souffres affreusement.
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « donc tu souffres » est une proposition coordonnée à la proposition précédente « tu as une carie dentaire » par le biais de la conjonction de coordination « donc » (rappel : « mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car »). La conjonction de coordination « donc » exprime la conséquence, c'est-à-dire le résultat d'une action :
Tu as une carie. Quel en est l'effet, quelle en est la conséquence ? C'est le fait de souffrir.
Il a chanté pendant trois heures à s'en détruire les cordes vocales !
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « à s'en détruire les cordes vocales » est un groupe prépositionnel, dans la mesure où ce groupe de mots est introduit par la préposition « à ». Il exprime bien la conséquence car l'effet de ce chant ininterrompu pendant trois heures, c'est la destruction des cordes vocales du chanteur.
Le bus était en panne donc il était en retard.
Ici, le complément circonstanciel de conséquence « donc il était en retard » est une proposition coordonnée à la proposition précédente « le bus était en panne » par le biais de la conjonction de coordination « donc » (rappel : « mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car »). La conjonction de coordination « donc » exprime ici la conséquence, c'est-à-dire le résultat d'une action :
Le bus était en panne. Quel en est l'effet, quelle en est la conséquence ? C'est le fait d'être en retard.
Les enfants viendront pour l'anniversaire.
Le complément circonstanciel de but « pour l'anniversaire » est un nom commun. En effet, « anniversaire » est un nom.
Ses amies sont venues pour elle.
Le complément circonstanciel de but « pour elle » est un pronom personnel. En effet, « elle » est un pronom personnel.
Les ouvriers ont pris une pause afin de manger.
Le complément circonstanciel de but « afin de manger » est un infinitif. En effet, le verbe « manger » n'est pas conjugué.
Les parents travaillent beaucoup pour que leurs enfants puissent faire des études.
Le complément circonstanciel de but « pour que leurs enfants puissent faire des études » est une proposition. En effet, la proposition est composée d'un sujet, d'un verbe et d'un complément d'objet direct.
Nous rangeons la maison en vue du déménagement.
Le complément circonstanciel de but « en vue du déménagement » est un nom commun. En effet, « déménagement » est un nom.
Pierre se dépêche de terminer dans le but de rentrer.
Le complément circonstanciel de but « dans le but de rentrer » est un infinitif. En effet, « rentrer » est un verbe qui n'est pas conjugué.
J'ai voyagé en train.
Dans cette phrase, le complément circonstanciel de moyen « en train » est un nom commun. En effet, « train » est un nom.
Tu réviseras à l'aide de ceci.
Dans cette phrase, le complément circonstanciel de moyen « à l'aide de ceci » est un pronom démonstratif. En effet, « ceci » est un pronom.
Elle cuisine avec des baguettes.
Dans cette phrase, le complément circonstanciel de moyen « avec des baguettes » est un nom commun. En effet, « baguettes » est un nom.
Nous l'avons transporté sans toi.
Dans cette phrase, le complément circonstanciel de moyen « sans toi » est un pronom personnel. En effet, « toi » est un pronom.
Vous avez envoyé l'invitation par courrier.
Dans cette phrase, le complément circonstanciel de moyen « par courrier » est un nom commun. En effet, « courrier » est un nom.
Ils sont revenus en métro.
Dans cette phrase, le complément circonstanciel de moyen « en métro » est un nom commun. En effet, « métro » est un nom.