Dans le texte suivant, extrait du conte japonais Urashimataro, la tortue est-elle l'adjuvante, l'opposante ou l'héroïne ?
Il dit aux garnements qu'il ne fallait pas faire de mal aux animaux, mais ceux-ci ricanèrent et continuèrent de plus belle. Urashimataro comprit que les enfants ne libéreraient pas la tortue, et décida de l'échanger contre les quelques poissons qu'il avait pêchés dans la journée. Les garnements lui cédèrent la tortue, et il put remettre la pauvre bête à la mer. Elle partit vers le large et, tout en nageant, ne cessa de se retourner pour regarder Urashimataro.
Dans le texte suivant, extrait du conte La Belle au bois dormant des frères Grimm, la treizième fée est-elle l'adjuvante, l'opposante ou l'héroïne ?
La fête fut magnifique. Alors qu'elle touchait à sa fin, les fées offrirent à l'enfant de fabuleux cadeaux : l'une la vertu, l'autre la beauté, la troisième la richesse et ainsi de suite, tout ce qui est désirable au monde. Comme onze des fées venaient d'agir ainsi, la treizième survint tout à coup. Elle voulait se venger de n'avoir pas été invitée. Sans saluer quiconque, elle s'écria d'une forte voix : "La fille du roi, dans sa quinzième année, se piquera à un fuseau et tombera raide morte." Puis elle quitta la salle.
Dans le texte suivant, extrait d'un conte inuit, Taqqiq est-il l'adjuvant, l'opposant ou le héros ?
Une nuit, alors qu'ils dormaient profondément, pelotonnés dans une peau de caribou sur la plate-forme de l'iglou, ils furent réveillés en sursaut par un grognement effrayant. Taqqiq reconnut aussitôt ce bruit : c'était celui de l'ours. Il fallait réagir très vite. La grand-mère attrapa l'arc et la flèche posés près de ses bottes et les donna à Taqqiq :
"Prends cet arc et cette flèche. C'est l'occasion de tuer ton premier ours. Je vais t'aider à viser, tu n'auras qu'à te laisser guider."
Ainsi fut dit, ainsi fut fait. Le craquement de la glace retentit sous le poids de l'ours, tombé raide mort. Un large sourire illumina le visage de Taqqiq.
Dans le texte suivant, extrait du conte Poucette de H. C. Andersen, la sorcière est-elle l'adjuvante, l'opposante ou l'héroïne ?
Une femme désirait beaucoup avoir un petit enfant ; mais, ne sachant comment y parvenir, elle alla trouver une vieille sorcière et lui dit : "Je voudrais avoir un petit enfant ; dis-moi ce qu'il faut faire pour cela.
— Ce n'est pas bien difficile, répondit la sorcière ; voici un grain d'orge qui n'est pas de la nature de celle qui croît dans les champs du paysan ou que mangent les poules. Mets-le dans un pot de fleurs, et tu verras.
— Merci" dit la femme, en donnant douze sous à la sorcière. Puis elle rentra chez elle et planta le grain d'orge.
Dans le texte suivant, extrait du conte Dame Hiver des frères Grimm, la fillette est-elle l'adjuvante, l'opposante ou l'héroïne ?
Pour finir, elle arriva près d'une petite maison où une vieille regardait par la fenêtre, mais elle avait de si longues dents, cette vieille que la fillette dans sa peur, voulu se sauver à toutes jambes. "Pourquoi t'effrayes-tu ma chère enfant ?" lui dit la vieille femme. "Reste avec moi, et si tu fais bien ton travail, si tu me tiens la maison bien en ordre, tout n'en n'ira que mieux pour toi. Surtout, tu dois veiller à bien faire mon lit et secouer soigneusement l'édredon pour en faire voler les plumes, parce qu'alors, il neige sur le monde. Je suis Dame Hiver."