Humanisme, réformes et conflits religieux Personnages

Intellectuel hollandais surnommé « le prince des humanistes » en raison de sa notoriété au sein de la république des lettres, il sillonne l'Europe, influence les souverains et publie de nombreux ouvrages comme une traduction grecque du Nouveau Testament et l'Éloge de la folie. Fervent catholique, il refuse la réforme protestante et s'oppose à Luther.

Moine allemand angoissé par la question du Salut, il dénonce le trafic des indulgences et les abus de l'Église dans les « 95 thèses » qu'il affiche en 1517 à Wittenberg. Excommunié par le pape et déclaré hors la loi par l'empereur en 1521, il fonde la religion luthérienne avec l'aide des princes allemands : c'est la réforme protestante.

Influencé par les idées de Luther, il fuit les persécutions contre les protestants français et se réfugie en Suisse à Genève où il fonde l'Église calviniste à partir de 1541. Autoritaire, Calvin y applique une version radicale du protestantisme, c'est-à-dire basée sur une morale très stricte ne tolérant aucun écart.