Les mouvements altermondialistes luttent pour mettre en place une autre forme de mondialisation. Expliquer leurs principales critiques envers ce processus et les causes de leurs faiblesses actuelles.
Comment appelle-t-on l'idéologie fondée sur la critique de la mondialisation et la promotion d'alternatives à ce processus ?
Quelle pratique consiste à mieux répartir les revenus issus de la vente de produits provenant des pays en développement ?
Quelle est la principale cause de la faiblesse des mouvements altermondialistes ?
Quel mouvement de contestation est apparu après la crise économique de 2008 ?
Beaucoup d'aspects économiques, sociaux, environnementaux et même culturels de la mondialisation sont critiqués voire contestés de façon parfois violente. Si la majeure partie des critiques se focalise sur les modes de gouvernance mondiale, les mouvements altermondialistes sont encore trop faibles aujourd'hui pour mettre en place des alternatives concrètes à la mondialisation actuelle.
Les caractéristiques et les facteurs de la mondialisation sont facilement identifiables. Cependant la gouvernance, c'est-à-dire les acteurs qui dirigent vraiment le processus, sont difficilement identifiables. Qui dirige vraiment la mondialisation ? Une gouvernance mondiale est-elle possible ? Si les États jouent un rôle éminent, ils ne contrôlent que leur territoire et une partie des organisations économiques et régionales dont ils font partie. Les grandes FTN, souvent critiquées car parfois plus puissantes que certains états ou tout du moins dont certaines décisions échappent totalement à ces derniers, n'ont pas la vocation ni le désir de gouverner ce processus. Les agences des Nations aux domaines très spécifiques sont d'une aide essentielle pour les pays émergents ou en grande difficulté, mais n'ont qu'un rôle mineur dans les pays très développés. On voit bien alors que parmi la multiplicité des acteurs aucun n'a les capacités de diriger le processus unilatéralement. Pour qu'une gouvernance mondiale soit possible, il faudrait d'abord que la voix des plus faibles puisse se faire entendre face aux plus puissants (équité). Or le système actuel est loin d'être équitable. De plus, les grandes conférences internationales concernant des thèmes mondiaux (développement durable, réchauffement climatique) sont toujours organisées par les pays du Nord qui décident du contenu.
On appelle altermondialisme l'idéologie visant à mettre en place une autre mondialisation. Critiquant les aspects négatifs de l'actuel processus, elle est incarnée par divers groupes ou mouvements. Ils sont la cause majeure de l'actuel faiblesse de l'altermondialisme. En effet, ces groupes sont très voire trop nombreux pour pouvoir peser face aux États ou organisations internationales. De plus, leurs objectifs ne sont pas tous identiques : les mouvements écologistes sont éloignés des méthodes et idées des communistes ou anarchistes. Lors de manifestations organisées, ou des grandes conférences internationales, la violence est souvent utilisée par ces groupes ce qui leur donne une mauvaise image. Manque de visibilité, discours épars, violence latente sont les principales faiblesses de ces mouvements.
- Malgré la multiplicité des acteurs dans la mondialisation, il y a un manque de gouvernance homogène.
- Les mouvements altermondialistes proposent une mondialisation fondée sur davantage d'équité.
- Divisés et parfois violents, leur discours alternatif n'est pas toujours audible.