Expliquer l'accroissement des flux matériels et immatériels en France.
Quel type de transport domine en France ?
Quel pourcentage des ménages français ont une connexion Internet à domicile en 2014 ?
Quel est le classement mondial de la France dans les importations et les exportations de marchandises ?
La mondialisation a accru les échanges et les flux matériels et immatériels depuis bientôt plus de 50 ans. Le territoire français n'échappe pas à cette dynamique avec l'accroissement des flux de marchandises, mais aussi de flux numériques.
Les échanges de matières premières et de biens manufacturés sont renforcés dans un contexte de libéralisation et de mondialisation. Les échanges se font avec tous les types de transport. C'est le transport par route qui domine en France (83%), suivi du rail (10%), puis des oléoducs (5%) et des voies d'eau (2%). La majorité des flux de marchandises sont des flux de transit liés à la situation de la France entre l'Europe du Nord, de l'Est et du Sud. L'accroissement des flux de marchandises en France est à la fois cause et conséquence de l'amélioration de l'accessibilité du territoire. Ce sont ainsi près de 11 000 km de voies autoroutières qui, de 1960 à nos jours, ont été construites sur l'ensemble du territoire. La desserte autoroutière ainsi que les LGV ont renforcé certaines métropoles régionales qui sont devenues ainsi des synapses, comme Lyon ou Nice. Le hub de Roissy contribue à l'affirmation de Paris comme métropole mondiale. Le duo Roissy-Schipol (Amsterdam), les prolongements transfrontaliers actuels et à venir de la grande vitesse ferroviaire ou encore l'oléoduc depuis Fos-Lavéra renforcent l'intégration du territoire français à l'UE. Le développement des transports accompagne donc le développement des flux, de l'urbanisation, et la métropolisation du territoire et permet à la France par ses connexions à l'Europe et au monde de participer efficacement à la mondialisation et à la construction européenne.
Les mobilités des personnes et des biens sont de plus en plus fondées sur des flux invisibles d'informations numériques. Les réseaux numériques ont été pensés comme un nouvel outil de développement économique et de compétitivité tout en favorisant la cohésion territoriale et sociale. Aujourd'hui, les NTIC (Nouvelles technologies de l'information et de la communication) ont démultiplié la possibilité de communiquer et d'échanger. En France en 2013, il y a 73,7 millions de lignes mobiles (soit quasiment 112% de pénétration). Au premier trimestre 2014, le taux d'équipement des Français en smartphones est de 50%, il connaît une forte augmentation. La France se situe au 8e rang européen, avec 82% des ménages connectés à l'Internet à domicile en 2013, contre 74% en 2010 et 62% en 2008. Pour ce qui concerne la connexion à haut débit, la France se situe au 10e rang dans l'UE, avec un taux de 78% des ménages, contre 66% en 2010 et 57% en 2008. Les connexions par fibre optique sont encore rares (3% de l'ensemble des connexions à Internet en 2013). Concernant la connexion Internet via un mobile, la France se positionne au 8e rang, avec un particulier sur deux se connectant à Internet via une connexion mobile. Outre la connexion des particuliers, l'accès à un numérique de qualité est un enjeu d'attractivité pour les territoires français.
- La mondialisation explique l'accroissement des flux matériels et immatériels qui concernent l'espace français.
- Dominés par le transport routier, les flux de marchandises illustrent et confirment la position de carrefour du territoire français.
- Les réseaux et flux numériques ne cessent de s'accroître en France améliorant ainsi son attractivité à l'échelle mondiale.