Le changement climatique va augmenter la fréquence et l'intensité des épisodes de fortes chaleurs en été en France métropolitaine. Cela pose une vraie problématique dans l'environnement urbain, où une large partie de la surface occupée est artificialisée. Le but de cet exercice est d'étudier une potentielle adaptation de l'urbanisme face aux épisodes de fortes chaleurs provoqués par ces changements.
Effet de la présence de la végétation sur la température
La température de ces différentes parcelles en plein soleil a été mesurée au même moment de la journée, en été.


Derek Harper / The Fosse Way / CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons
Carte des températures estivales dans l'agglomération parisienne
Cette carte représente les températures relevées dans différentes zones de l'agglomération parisienne durant une journée de canicule de l'été 2003. Le rouge représente des températures supérieures à 35 °C, le jaune une température entre 35 et 25 °C, le verte une température inférieure à 25 °C. Le trajet de la Seine est marqué en bleu.

d'après Météo France
Quel est l'effet de la présence de végétaux sur la température ?
La présence de végétaux permet d'abaisser la température en comparaison à un sol nu ou artificialisé. Ce phénomène est notamment dû à l'évapotranspiration qui a lieu au niveau des feuilles.
Où les zones de fortes températures se situent-elles sur la carte ?
Les zones de fortes températures sont principalement situées en pleine ville, où le milieu est très artificialisé. Au contraire, la température est plus basse dans les grands parcs.
Parmi les bénéfices suivants, lequel n'est pas apporté par une végétalisation des espaces urbains ?
La présence de végétaux (arbres, arbustes, pelouses) a de nombreux avantages en ville, notamment celui de briser les « îlots de chaleur » en apportant de l'ombre et en rafraîchissant l'air. En revanche, la création d'espaces verts ou arborés se fait au détriment des espaces dédiés aux automobiles.
La végétalisation des villes est-elle une solution contre le réchauffement climatique ?
Même si la végétalisation des villes permet d'améliorer la qualité de vie des habitants face aux contraintes imposées par le réchauffement climatique, elle ne constitue pas un moyen efficace de lutter contre celui-ci.