Répondre aux questions suivantes qui permettront d'expliquer quelles sont les conséquences du changement climatique.
Qu'est-ce que le changement climatique ?
Contrairement à la météorologie, le climat désigne l'ensemble des caractéristiques météorologiques représentant une grande aire géographique sur une longue période. Le changement climatique actuel est un phénomène observé de modification globale du climat terrestre, touchant toutes les régions de la planète.
À quoi est due l'augmentation du niveau des océans ?
L'augmentation du niveau des océans est due en majeure partie à la fonte des glaciers terrestres. Ceux-ci représentent en effet un important volume d'eau stocké sur les continents. La fonte de la banquise n'a pas d'incidence sur le niveau de la mer (un glaçon qui fond dans un verre d'eau plein ne le fera pas déborder), pas plus que l'augmentation des précipitations (la vapeur d'eau donnant la pluie provient majoritairement de l'évaporation des océans eux-mêmes) ni l'acidification de l'eau.
Quelle est l'origine du changement climatique ?
Le consensus scientifique est que le changement climatique est provoqué par l'augmentation de la quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ceux-ci sont libérés par l'activité humaine, et provoquent la rétention d'une plus grande quantité d'énergie par l'atmosphère. Cela conduit à l'augmentation de la température globale de la Terre, à la modification de la circulation atmosphérique et océanique, et donc à la modification des phénomènes climatiques.
Quelle est la conséquence principale du changement climatique affectant les êtres vivants ?
Le changement climatique conduit à une modification très rapide (de l'ordre du siècle) des milieux de vie. Ces modifications concernent la saisonnalité, la quantité de précipitations, l'amplitude des températures ou la présence/absence d'autres espèces (prédateurs, proies, compétiteurs, etc.). Souvent, les individus ne peuvent pas coloniser de nouveaux environnements dont les conditions permettent leur survie. Les forces évolutives ne peuvent s'exercer assez rapidement pour permettre l'adaptation des espèces à ces nouvelles conditions, ce qui conduit à une mortalité accrue, à une diminution des effectifs de la population, voire à une extinction.
Vrai ou faux ? Le changement climatique n'affecte pas les populations humaines.
Faux. Toutes les conséquences du changement climatique affectent les populations humaines, qui bénéficient de nombreux services écosystémiques. Les modifications du climat au niveau local entraînent un bouleversement rapide des modes de vie et d'agriculture, la disparition d'espèces utiles ou la colonisation par des espèces porteuses de maladies, et génèrent des problèmes sanitaires, économiques et sociaux.
Le changement climatique est une modification rapide et planétaire du climat, causée par l'accumulation dans l'atmosphère de gaz à effet de serre (\ce{CO2}, \ce{CH4}, etc.) d'origine anthropique. Ces changements s'observent à l'échelle locale et globale, sur des périodes allant de la décennie au siècle, et ont des conséquences diverses.
Le changement climatique (et ses causes directes) a des conséquences sur les facteurs abiotiques des écosystèmes, c'est-à-dire qu'ils bouleversent directement les paramètres physico-chimiques du milieu. La modification des températures moyennes, leurs amplitudes, la quantité de précipitations, la puissance et la direction du vent, le pH et le niveau de l'eau, ainsi que la saisonnalité et l'intensité de tous ces éléments sont des paramètres climatiques locaux pouvant constituer des paramètres-clés pour l'habitabilité et l'utilisation de l'habitat par certaines espèces, dont l'espèce humaine.
La modification brutale des facteurs abiotiques des écosystèmes génère un bouleversement de leur fonctionnement. Ainsi, le changement climatique provoque la migration de certaines espèces vers des aires géographiques propices à leur survie : déplacement en altitude des espèces de moyenne montagne, disparition des espèces de haute altitude, extension de l'aire de répartition des espèces tropicales vers les moyennes latitudes, etc. Les modifications de saisonnalité peuvent également modifier les cycles de vie des organismes, avec des événements de floraison, de reproduction ou de migration plus précoces, et provoquer une désynchronisation avec le cycle de leur proie/prédateur/pollinisateur. Dès lors, les organismes n'ayant pas des capacités d'adaptation suffisantes (migration, autres sources de nourriture, tolérance à la température ou à la sécheresse, etc.) voient leur population diminuer jusqu'à une possible extinction du fait de ces nouvelles pressions de sélection trop intenses et trop soudaines.
L'espèce humaine n'est pas à l'abri des conséquences du changement climatique, puisque nos différentes activités sont adaptées aux climats et aux écosystèmes locaux. Ainsi, l'augmentation de la fréquence des gelées, des sécheresses, des tempêtes, ou l'absence de saisonnalité marquée sont autant d'éléments qui fragilisent les systèmes agricoles sur lesquels l'alimentation humaine repose. De même, la disparition des espèces autochtones au profit d'espèces « invasives » ou la colonisation des milieux urbains par des espèces sauvages perturbe nos modes de vie et favorise l'apparition et la transmission de maladies. Enfin, la baisse de l'habitabilité de certaines zones devenues trop arides, trop inondables ou trop sujettes aux tempêtes provoque le déplacement d'un grand nombre de « réfugiés climatiques », créant des problèmes migratoires, économiques et politiques.
Les conséquences du changement climatique sont donc nombreuses, touchent divers facteurs biotiques et abiotiques des écosystèmes, et sont interconnectées. L'espèce humaine, à l'origine de ces bouleversements, est d'autant plus concernée qu'elle colonise la quasi-totalité de la planète et se retrouve ainsi exposée à des modifications locales d'intensités et de natures très différentes.