Métropole, 2015, voie S
Comment le document montre-t-il l'évolution de la place de la Chine dans les relations internationales depuis les années 1960 et comment explique-t-il les changements de la politique chinoise qui sont à l'origine de cette évolution à partir de la fin des années 1970 ?
En quoi la place de la Chine dans le monde après 1984 confirme-t-elle l'appréciation de ces deux journalistes ?
Réflexions de deux journalistes dans un ouvrage paru en 1984.
André Fontaine et Pierre Li, Sortir de l'hexagonie, Paris, 1984 (extraits)
Aujourd'hui la Chine, après être passée de l'alliance de droit avec l'URSS contre les États-Unis à une alliance de fait avec les États-Unis contre l'URSS, a détendu ses relations avec celle-ci, sans compromettre vraiment celles qu'elle entretient avec l'Amérique. […]
D'une manière générale, la Chine donne de toute évidence la priorité à son renforcement interne et ne se pose plus, comme pendant les années 60, en Mecque du véritable communisme1 et en inspiratrice de nombreux mouvements révolutionnaires du tiers-monde. Cette attitude n'est pas incompatible, bien au contraire, avec une certaine ouverture, notamment commerciale, indispensable en tout état de cause à la modernisation économique et sociale du pays. […]
Régnant sur l'État le plus peuplé du globe, et de beaucoup, les successeurs des Ming2 et de Mao se doivent certes, d'abord, d'assumer la cohésion interne de leur pays. L'ouverture ne peut être, dans ces conditions, que lente. Mais il suffirait qu'elle s'amorce pour de bon pour avoir une portée considérable.
C'est dans ce contexte que l'accélération des échanges, après la mort de Mao Zedong, en 1976, doit retenir l'attention. Même si la part de la Chine dans le commerce mondial demeure infime, le fait est qu'elle a progressé de 20 % par an entre 1978 et 1981.
1 Mecque du véritable communisme : expression qui désigne le pays revendiquant la direction du camp communiste.
2 Ming : prestigieuse dynastie d'empereurs chinois qui régna du XIVe au XVIIe siècle.
Par qui la République populaire de Chine est-elle proclamée ?
Réflexions de deux journalistes dans un ouvrage paru en 1984.
André Fontaine et Pierre Li, Sortir de l'hexagonie, Paris, 1984 (extraits)
Aujourd'hui la Chine, après être passée de l'alliance de droit avec l'URSS contre les États-Unis à une alliance de fait avec les États-Unis contre l'URSS, a détendu ses relations avec celle-ci, sans compromettre vraiment celles qu'elle entretient avec l'Amérique. […]
D'une manière générale, la Chine donne de toute évidence la priorité à son renforcement interne et ne se pose plus, comme pendant les années 60, en Mecque du véritable communisme1 et en inspiratrice de nombreux mouvements révolutionnaires du tiers-monde. Cette attitude n'est pas incompatible, bien au contraire, avec une certaine ouverture, notamment commerciale, indispensable en tout état de cause à la modernisation économique et sociale du pays. […]
Régnant sur l'État le plus peuplé du globe, et de beaucoup, les successeurs des Ming2 et de Mao se doivent certes, d'abord, d'assumer la cohésion interne de leur pays. L'ouverture ne peut être, dans ces conditions, que lente. Mais il suffirait qu'elle s'amorce pour de bon pour avoir une portée considérable.
C'est dans ce contexte que l'accélération des échanges, après la mort de Mao Zedong, en 1976, doit retenir l'attention. Même si la part de la Chine dans le commerce mondial demeure infime, le fait est qu'elle a progressé de 20 % par an entre 1978 et 1981.
1 Mecque du véritable communisme : expression qui désigne le pays revendiquant la direction du camp communiste.
2 Ming : prestigieuse dynastie d'empereurs chinois qui régna du XIVe au XVIIe siècle.
Par quelle politique Mao entend-il moderniser la Chine à marche forcée ?
Réflexions de deux journalistes dans un ouvrage paru en 1984.
André FONTAINE et Pierre LI, Sortir de l'hexagonie, Paris, 1984 (extraits)
Aujourd'hui la Chine, après être passée de l'alliance de droit avec l'URSS contre les États-Unis à une alliance de fait avec les États-Unis contre l'URSS, a détendu ses relations avec celle-ci, sans compromettre vraiment celles qu'elle entretient avec l'Amérique. […]
D'une manière générale, la Chine donne de toute évidence la priorité à son renforcement interne et ne se pose plus, comme pendant les années 60, en Mecque du véritable communisme1 et en inspiratrice de nombreux mouvements révolutionnaires du tiers-monde. Cette attitude n'est pas incompatible, bien au contraire, avec une certaine ouverture, notamment commerciale, indispensable en tout état de cause à la modernisation économique et sociale du pays. […]
Régnant sur l'État le plus peuplé du globe, et de beaucoup, les successeurs des Ming2 et de Mao se doivent certes, d'abord, d'assumer la cohésion interne de leur pays. L'ouverture ne peut être, dans ces conditions, que lente. Mais il suffirait qu'elle s'amorce pour de bon pour avoir une portée considérable.
C'est dans ce contexte que l'accélération des échanges, après la mort de Mao Zedong, en 1976, doit retenir l'attention. Même si la part de la Chine dans le commerce mondial demeure infime, le fait est qu'elle a progressé de 20% par an entre 1978 et 1981.
1 Mecque du véritable communisme : expression qui désigne le pays revendiquant la direction du camp communiste.
2 Ming : prestigieuse dynastie d'empereurs chinois qui régna du XIVe au XVIIe siècle.
Quand la République populaire de Chine est-elle proclamée ?
Réflexions de deux journalistes dans un ouvrage paru en 1984.
André Fontaine et Pierre Li, Sortir de l'hexagonie, Paris, 1984 (extraits)
Aujourd'hui la Chine, après être passée de l'alliance de droit avec l'URSS contre les États-Unis à une alliance de fait avec les États-Unis contre l'URSS, a détendu ses relations avec celle-ci, sans compromettre vraiment celles qu'elle entretient avec l'Amérique. […]
D'une manière générale, la Chine donne de toute évidence la priorité à son renforcement interne et ne se pose plus, comme pendant les années 60, en Mecque du véritable communisme1 et en inspiratrice de nombreux mouvements révolutionnaires du tiers-monde. Cette attitude n'est pas incompatible, bien au contraire, avec une certaine ouverture, notamment commerciale, indispensable en tout état de cause à la modernisation économique et sociale du pays. […]
Régnant sur l'État le plus peuplé du globe, et de beaucoup, les successeurs des Ming2 et de Mao se doivent certes, d'abord, d'assumer la cohésion interne de leur pays. L'ouverture ne peut être, dans ces conditions, que lente. Mais il suffirait qu'elle s'amorce pour de bon pour avoir une portée considérable.
C'est dans ce contexte que l'accélération des échanges, après la mort de Mao Zedong, en 1976, doit retenir l'attention. Même si la part de la Chine dans le commerce mondial demeure infime, le fait est qu'elle a progressé de 20 % par an entre 1978 et 1981.
1 Mecque du véritable communisme : expression qui désigne le pays revendiquant la direction du camp communiste.
2 Ming : prestigieuse dynastie d'empereurs chinois qui régna du XIVe au XVIIe siècle.
Quel est le contexte de publication du livre duquel le document est extrait ?
Réflexions de deux journalistes dans un ouvrage paru en 1984.
André Fontaine et Pierre Li, Sortir de l'hexagonie, Paris, 1984 (extraits)
Aujourd'hui la Chine, après être passée de l'alliance de droit avec l'URSS contre les États-Unis à une alliance de fait avec les États-Unis contre l'URSS, a détendu ses relations avec celle-ci, sans compromettre vraiment celles qu'elle entretient avec l'Amérique. […]
D'une manière générale, la Chine donne de toute évidence la priorité à son renforcement interne et ne se pose plus, comme pendant les années 60, en Mecque du véritable communisme1 et en inspiratrice de nombreux mouvements révolutionnaires du tiers-monde. Cette attitude n'est pas incompatible, bien au contraire, avec une certaine ouverture, notamment commerciale, indispensable en tout état de cause à la modernisation économique et sociale du pays. […]
Régnant sur l'État le plus peuplé du globe, et de beaucoup, les successeurs des Ming2 et de Mao se doivent certes, d'abord, d'assumer la cohésion interne de leur pays. L'ouverture ne peut être, dans ces conditions, que lente. Mais il suffirait qu'elle s'amorce pour de bon pour avoir une portée considérable.
C'est dans ce contexte que l'accélération des échanges, après la mort de Mao Zedong, en 1976, doit retenir l'attention. Même si la part de la Chine dans le commerce mondial demeure infime, le fait est qu'elle a progressé de 20 % par an entre 1978 et 1981.
1 Mecque du véritable communisme : expression qui désigne le pays revendiquant la direction du camp communiste.
2 Ming : prestigieuse dynastie d'empereurs chinois qui régna du XIVe au XVIIe siècle.
À quel événement l'alliance chinoise avec l'URSS fait-elle implicitement référence ?
Réflexions de deux journalistes dans un ouvrage paru en 1984.
André Fontaine et Pierre Li, Sortir de l'hexagonie, Paris, 1984 (extraits)
Aujourd'hui la Chine, après être passée de l'alliance de droit avec l'URSS contre les États-Unis à une alliance de fait avec les États-Unis contre l'URSS, a détendu ses relations avec celle-ci, sans compromettre vraiment celles qu'elle entretient avec l'Amérique. […]
D'une manière générale, la Chine donne de toute évidence la priorité à son renforcement interne et ne se pose plus, comme pendant les années 60, en Mecque du véritable communisme1 et en inspiratrice de nombreux mouvements révolutionnaires du tiers-monde. Cette attitude n'est pas incompatible, bien au contraire, avec une certaine ouverture, notamment commerciale, indispensable en tout état de cause à la modernisation économique et sociale du pays. […]
Régnant sur l'État le plus peuplé du globe, et de beaucoup, les successeurs des Ming2 et de Mao se doivent certes, d'abord, d'assumer la cohésion interne de leur pays. L'ouverture ne peut être, dans ces conditions, que lente. Mais il suffirait qu'elle s'amorce pour de bon pour avoir une portée considérable.
C'est dans ce contexte que l'accélération des échanges, après la mort de Mao Zedong, en 1976, doit retenir l'attention. Même si la part de la Chine dans le commerce mondial demeure infime, le fait est qu'elle a progressé de 20 % par an entre 1978 et 1981.
1 Mecque du véritable communisme : expression qui désigne le pays revendiquant la direction du camp communiste.
2 Ming : prestigieuse dynastie d'empereurs chinois qui régna du XIVe au XVIIe siècle.
De quelle année date le renversement des alliances évoqué par les auteurs au début du texte ?
Réflexions de deux journalistes dans un ouvrage paru en 1984.
André FONTAINE et Pierre LI, Sortir de l'hexagonie, Paris, 1984 (extraits)
Aujourd'hui la Chine, après être passée de l'alliance de droit avec l'URSS contre les États-Unis à une alliance de fait avec les États-Unis contre l'URSS, a détendu ses relations avec celle-ci, sans compromettre vraiment celles qu'elle entretient avec l'Amérique. […]
D'une manière générale, la Chine donne de toute évidence la priorité à son renforcement interne et ne se pose plus, comme pendant les années 60, en Mecque du véritable communisme1 et en inspiratrice de nombreux mouvements révolutionnaires du tiers-monde. Cette attitude n'est pas incompatible, bien au contraire, avec une certaine ouverture, notamment commerciale, indispensable en tout état de cause à la modernisation économique et sociale du pays. […]
Régnant sur l'État le plus peuplé du globe, et de beaucoup, les successeurs des Ming2 et de Mao se doivent certes, d'abord, d'assumer la cohésion interne de leur pays. L'ouverture ne peut être, dans ces conditions, que lente. Mais il suffirait qu'elle s'amorce pour de bon pour avoir une portée considérable.
C'est dans ce contexte que l'accélération des échanges, après la mort de Mao Zedong, en 1976, doit retenir l'attention. Même si la part de la Chine dans le commerce mondial demeure infime, le fait est qu'elle a progressé de 20 % par an entre 1978 et 1981.
1 Mecque du véritable communisme : expression qui désigne le pays revendiquant la direction du camp communiste.
2 Ming : prestigieuse dynastie d'empereurs chinois qui régna du XIVe au XVIIe siècle.