En quoi les traités de Rome sont-ils le fondement de la construction européenne ?
En quelle année sont signés les traités de Rome ?
Quelles sont les deux communautés créées par les traités de Rome ?
Combien de pays signent le traité de Rome ?
Quel est l'objectif principal de la CEE ?
Après le rejet de la CED par le gouvernement français le 30 août 1954, l'idée de construction européenne semble au creux de la vague. La question du réarmement allemand est cependant réglée dès octobre 1954 par la création de l'Union de l'Europe occidentale (UEO) : les principaux pays européens, dont la RFA, dont le réarmement est autorisé, se consultent et coopèrent. La RFA entre même dans l'OTAN en 1955.
La démission du président de la Haute Autorité de la CECA, Jean Monnet, en juin 1955, provoque la relance de la construction européenne. Réunis à Messine la même année pour lui trouver un successeur, les 6 proposent alors de poursuivre la construction européenne "par le développement d'institutions communes, la fusion progressive de leurs économies nationales, la création d'un marché commun, et l'harmonisation progressive des politiques sociales".
En 1957, les traités de Rome instituent la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom) pour les 6 pays qui ont signé la CECA. Ces traités s'inscrivent dans la même logique que la CECA. C'est une intégration économique avec des institutions qui ne sont plus supranationales. La Haute Autorité supranationale disparaît. Les décisions sont prises par le Conseil des ministres, qui est l'assemblée des chefs d'État et de gouvernement des 6 pays. Il s'agit donc d'une institution intergouvernementale. Les commissions de la CEE et de l'Euratom sont chargées de faire appliquer les décisions prises. Elles sont également un droit de proposition.
- La question du réarmement de l'Allemagne est réglée par l'UEO.
- La conférence de Messine relance le processus européen.
- Les traités de Rome mettent en place deux institutions pour la CEE, le Conseil des ministres et la Commission.