Les défaillances de marché sont les situations dans lesquelles le marché n'est pas efficace. L'un des principaux problèmes lié au fonctionnement des marchés vient des effets indirects de l'activité économique des individus sur le bien-être des autres individus. L'État peut intervenir pour limiter les externalités négatives (comme la pollution) ou encourager les externalités positives.
À l'aide du document suivant, étudier un exemple de marché défaillant en présence d'externalités.
L'empreinte écologique de la mode
« L'industrie de la mode a une très forte empreinte écologique. Tout d'abord, le gaspillage est considérable puisqu'il faut entre 10 000 et 20 000 litres d'eau pour produire 1 kilo de coton (soit l'équivalent d'un jean et d'une chemise), et la consommation de vêtements mondiale est en nette augmentation (la production a doublé entre 2000 et 2014) – ce qui est d'autant plus inquiétant que 75 % des vêtements finissent à la déchetterie.
Autre impact majeur : la pollution. Selon les indicateurs utilisés pour le classement des industries les plus polluantes, la mode vient juste après l'énergie et l'alimentation. Cela s'explique en partie par l'extrême complexité de sa chaîne logistique, qui implique plusieurs autres secteurs (agriculture, transport, énergie). Aujourd'hui, 20 % de la pollution industrielle de l'eau est liée au secteur de la mode, et 0,5 milliard de tonnes de microplastique sortent de nos machines à laver chaque année. »
Source : Victoria Leggett, en charge de l'investissement responsable chez l'Union bancaire privée (UBP), « Empreinte écologique : comment le secteur du luxe peut-il renverser la tendance ? », Le Temps, 2 septembre 2018.
L'empreinte écologique de la mode
Victoria Leggett, en charge de l'investissement responsable chez l'Union bancaire privée (UBP), « Empreinte écologique : comment le secteur du luxe peut-il renverser la tendance ? », © Le Temps
2 septembre 2018
« L'industrie de la mode a une très forte empreinte écologique. Tout d'abord, le gaspillage est considérable puisqu'il faut entre 10 000 et 20 000 litres d'eau pour produire 1 kilo de coton (soit l'équivalent d'un jean et d'une chemise), et la consommation de vêtements mondiale est en nette augmentation (la production a doublé entre 2000 et 2014) – ce qui est d'autant plus inquiétant que 75 % des vêtements finissent à la déchetterie.
Autre impact majeur : la pollution. Selon les indicateurs utilisés pour le classement des industries les plus polluantes, la mode vient juste après l'énergie et l'alimentation. Cela s'explique en partie par l'extrême complexité de sa chaîne logistique, qui implique plusieurs autres secteurs (agriculture, transport, énergie). Aujourd'hui, 20 % de la pollution industrielle de l'eau est liée au secteur de la mode, et 0,5 milliard de tonnes de microplastique sortent de nos machines à laver chaque année. »
À quelle définition les externalités correspondent-elles ?
D'après le document proposé, quelles sont les défaillances du marché de la mode ?
D'après le document proposé, quelles sont les deux formes que les externalités prennent sur le marché de la mode ?
Quelles sont les deux raisons qui expliquent que le marché de la mode est-il défaillant ?
Quels sont les deux moyens qui feraient que le marché de la mode pourrait ne plus être défaillant ?