Combien de syllabes les vers suivants comptent-ils ?
« Juin ton soleil ardente lyre
Brûle mes doigts endoloris »
Guillaume Apollinaire, « La Chanson du mal-aimé », Alcools, 1913
Ces vers extraits du poème « La Chanson du mal-aimé » de Guillaume Apollinaire comptent 8 syllabes.
La diphtongue se trouve dans le premier vers : « Juin ». Les deux voyelles du mot sont prononcées en une seule syllabe, il s'agit donc d'une synérèse.
« Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides. »
Charles Baudelaire, « Élévation », Les Fleurs du Mal, 1857
Ces vers extraits du poème « Élévation » de Charles Baudelaire comptent 12 syllabes.
La diphtongue se trouve dans le premier vers : « purifier » et « supérieur ». Les deux voyelles de ces mots sont prononcées en deux syllabes (« purifi/er » et « supéri/eur »), il s'agit donc d'une diérèse.
« Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer »
Louis Aragon, Les Yeux d'Elsa, © Éditions Seghers, 1942
Ces vers extraits du poème « Les Yeux d'Elsa » de Louis Aragon comptent 12 syllabes.
La diphtongue se trouve dans le premier vers : « yeux ». Les deux voyelles du mot sont prononcées en une seule syllabe, il s'agit donc d'une synérèse.
« Laissant bruire sur nos têtes
La mer qui ne peut s'apaiser,
Nous boirons l'oubli des tempêtes
Dans la coupe de mon baiser. »
Théophile Gautier, « Caerulei oculi », Émaux et Camées, 1852
Ces vers extraits du poème « Caerulei oculi » de Théophile Gautier comptent 8 syllabes.
La diphtongue se trouve dans le premier vers : « bruire ». Les deux voyelles du mot sont prononcées en deux syllabes (« bru/ire »), il s'agit donc d'une diérèse.
« On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade. »
Arthur Rimbaud, « Roman », Poésies, 1895
Ces vers extraits du poème « Roman », d'Arthur Rimbaud, comptent 12 syllabes.
La diphtongue se trouve dans le premier vers : « sérieux ». Les deux voyelles du mot sont prononcées en deux syllabes (« séri/eux »), il s'agit donc d'une diérèse.