Dans les vers suivants, tirés d'un poème de Pierre de Marbeuf publié dans Recueil de vers en 1628, après quel mot se situe la césure ?
« Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux »
Ici, le vers est un alexandrin, il y a douze syllabes : Si / l'eau/ pou/vait é/teindre/ un/ bra/sier/ a/mou/reux. La césure sépare l'alexandrin en deux hémistiches (deux moitiés de vers égaux). La césure est donc après la sixième syllabe, dont après le mot « éteindre ».
« Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage »
Ici, le vers est un alexandrin, il y a douze syllabes : Et/ la/ mer/ et/ l'a/mour/ ont/ l'amer/ pour/ par/tage. La césure sépare l'alexandrin en deux hémistiches (deux moitiés de vers égaux). La césure est donc après la sixième syllabe, dont après le mot « l"amour ».
« Et la mer est amère, et l'amour est amer »
Ici, le vers est un alexandrin, il y a douze syllabes : Et/ la/ mer/ est/ a/mère/, et/ l'a/mour/ est/ a/mer. La césure sépare l'alexandrin en deux hémistiches (deux moitiés de vers égaux). La césure est donc après la sixième syllabe, dont après le mot « amère».
« Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer »
Ici, le vers est un alexandrin, il y a douze syllabes : Qu'il/ ne/ se/ lai/sse/ pas/ à/ l'a/mour/ en/flam/mer. La césure sépare l'alexandrin en deux hémistiches (deux moitiés de vers égaux). La césure est donc après la sixième syllabe, dont après le mot « pas ».
« Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage »
Ici, le vers est un alexandrin, il y a douze syllabes : Ce/lui/ qui/ craint/ les/ eaux/ qu'il/ de/meure/ au ri/vage. La césure sépare l'alexandrin en deux hémistiches (deux moitiés de vers égaux). La césure est donc après la sixième syllabe, dont après le mot « eaux ».