Comment appelle-t-on les vers suivants ?
« La rue assourdissante autour de moi hurlait. »
Charles Baudelaire, « À une passante », Les Fleurs du Mal, 1857
Ce vers extrait du poème « À une passante » de Charles Baudelaire est un alexandrin. Un alexandrin est un vers comportant 12 syllabes. Il s'agit d'un des mètres les plus utilisés dans la poésie traditionnelle, où ils sont généralement pairs.
« Que de printemps passés avec leurs fleurs ! »
Victor Hugo, « Lise », Les Contemplations, 1856
Ce vers extrait du poème « Lise » de Victor Hugo est un décasyllabe. Un décasyllabe est un vers comportant 10 syllabes. Il s'agit d'un des mètres les plus utilisés dans la poésie traditionnelle, où ils sont généralement pairs.
« Sous le ciel sans soleil »
Guillaume Apollinaire, « Rhénane d'automne », Alcools, © Éditions Mercure de France, 1913
Ce vers extrait du poème « Rhénane d'automne » de Guillaume Apollinaire est un hexasyllabe. Un hexasyllabe est un vers comportant 6 syllabes. Chez Apollinaire, l'emploi de l'hexasyllabe au milieu d'alexandrins est un choix moderne qui permet de varier les rythmes dans le poème, et d'attirer le regard vers le ciel.
« La pluie nous a débués et lavés »
François Villon, « La Ballade des pendus », 1489
Ce vers extrait du poème « La Ballade des pendus » de François Villon est un décasyllabe. Un décasyllabe est un vers comportant 10 syllabes. Il s'agit d'un des mètres les plus utilisés dans la poésie traditionnelle, où ils sont généralement pairs.
« Je pris alliance nouvelle »
Clément Marot, « Dedans Paris, ville jolie », L'Adolescence clémentine, 1532
Ce vers extrait du poème « Dedans Paris, ville jolie » de Clément Marot est un octosyllabe. Un octosyllabe est un vers comportant 8 syllabes. Il s'agit d'un des mètres les plus utilisés dans la poésie traditionnelle, où ils sont généralement pairs.